Alors qu'il manque à peine quelques semaines pour les élections de mi-mandat aux États-Unis, les critiques contre le gouvernement républicain que préside Donald Trump ne s'arrêtent pas. De l'avis d'anciens fonctionnaires, de citoyens et d'analystes c'est le désordre qui règne dans l'administration actuelle qui, après deux ans de mandat, n'a pas pu marquer un point en sa faveur.
Les décisions maladroites prises par Trump en matière de politique extérieure se sont traduites non seulement par de graves affrontements avec ses alliés traditionnels mais elles lui ont valu aussi d'être considéré comme le président les plus impopulaire.
Nombreux sont ceux qui sont d'avis
que l'actuel locataire de la Maison-Blanche, avec ses décisions ératiques, a fait perdre aux États-Unis son leadership. C'est aussi ce que pense l'ancienne ambassadrice des États-Unis au Mexique, Roberta Jacobson, qui a signale que le chaos qui règne en ce qui concerne la prise de décisions par l'actuelle administration, a sapé la diplomatie et les intérêts de Washington dans le monde.
Dans un article qu'a publié le quotidien « The New York Times », Roberta Jacobson, qui a démissionné de son poste d'ambassadrice des États-Unis au Mexique, a mis l'accent sur le fait que sous l'administration Bush la communication entre la Maison-Blanche et le Département d'État est quasi-inexistante ce qui met les ambassadeurs,a-t-elle souligné, dans des situations difficiles et nos alliés en colère, aliénés et déconcertés.
Roberta Jacobson n'est qu'une
des dizaines de fonctionnaires de l'administration Trump qui ont démissionné. Pour que l'on puisse avoir une idée de la débâcle qui règne, rien que durant les 14 premiers mois de l'ère Trump, 16 fonctionnaires ont quitté le gouvernement que ce soit par leur propre initiative ou à cause de destitutions inattendues.
Pendant ces derniers mois dees
figures importantes s'ajoutent à cette liste dont Nikki Haley, ambassadrice des États-Unis auprès de l'ONU qui, sans donner des explications, a annoncé aussi qu'elle quittera son poste à la fin de l'année.
Les Étasuniens se font aussi l'écho des critiques au président de leur pays à cause de la mauvaise gestion de la politique externe et interne et un exemple en est la polémique soulevée par la défense faite par Trump du juge Brett Kavanaugh, accusé d'abus sexuel, candidat à un poste de magistrat de la Cour Suprême.
Un sondage fait par la chaîne de télévision Fox News assure que 53% des personnes interrogées met en cause la gestion du président étasunien.
D'autre part, un sondage fait par la chaîne CNN a révélé que plus de 60% des personnes interrogées sont mécontentes du travail de l'actuel locataire de la Maison-Blanche.
Ce panorama, qui n'a rien de prometteur,
pour le parti républicain,au pouvoir, sera le scénario dans lequel se dérouleront les élections de mi-mandat le premier mardi de novembre prochain qui aboutiront au renouveau d'une partie du Sénat et de la Chambre des Représentants au grand complet et qui sont considérées comme un référendum sur la gestion de Trump.
Jusqu'à présent les sondages donnent l'avantage aux démocrates sur les républicains sur lesquels pèsent, sans aucun doute, les actions ératiques du président Donald Trump en ce qui concerne plusieurs thèmes.