L'on commémore ce 8 mai le 74e anniversaire de la capitulation de l'Allemagne nazie ce qui a marqué la fin de la Seconde Guerre Mondiale en Europe. Il s'est agit, sans aucun doute, du conflit le plus sanglant et cruel qu'a connu l'humanité tout le long de son histoire moderne.
Ce conflit a causé des pertes humaines et matérielles incalculables de tous points de vue tant en raison du nombre de victimes, environ 70 millions de personnes, que des dépenses extraordinaires provoquées et de la disparition d'un important patrimoine matériel et spirituel.
61 pays au total y ont participé ayant dans leur ensemble 1 milliard 700 millions d'habitants ce qui signifie un tiers du total qu'il y avait sur la planète pendant la seconde moitié du siècle dernier.
C'est l'ex-URSS qui a payé le coût le plus élevé car elle a vu disparaître quelque 25 millions d'êtres humains et plus du tiers de ses richesses nationales dans un sacrifice extraordinaire qui lui a permis de jouer un rôle déterminant dans la défaite des nazis.
Une bonne partie de l'Europe a été dévastée et la signature de la reddition allemande le 8 mai 1945 a éveillé chez de nombreuses personnes l'espoir que cette guerre brutale dont l'épilogue a eu lieu dans le Pacifique, servirait au moins à mettre fin à toutes les guerres.
Il y en a qui ont pensé qu'une nouvelle étape de paix pourrait s'ouvrir pour l'humanité après que l'homme soit étonné de sa propre capacité de destruction, mais ce rêve à duré très peu de temps, des jours à peine.
Trois mois après, les 6 et 9 août, notre espèce est en effet entrée dans une nouvelle ère, mais dans une ère d'une terreur profonde lorsque le feu atomique est tombé sur les villes japonaises d'Hiroshima et de Nagazaki dans un exercice brutal d'arrogance des États-Unis sous prétexte de mettre fin définitivement à un conflit qui avait déjà pris fin.
Nous n'avons pas tiré les leçons que nous aurions dû tirer du second carnage universel. Au contraire, nous avons continué à perfectionner les méthodes pour tuer, annihiler et pour exercer la domination. Les années qui se sont écoulées depuis en sont la preuve.
Il est vrai que l'on a crée l'Organisation des Nations Unies et son Conseil de Sécurité pour réguler les relations entre les peuples et entre les pays, mais leurs efforts ont été stériles dans la plupart des cas.
Dresser la liste des guerres qui ont éclaté depuis lors serait une tâche ardue, mais il suffit de signaler qu'au cours des plus cruelles d'entre elles, les États-Unis ont joué un rôle néfaste que ce soit comme instigateurs ou comme principaux acteurs.
La défaite de l'Allemagne nazie sera célébrée ce 8 mai dans beaucoup de pays, mais nous voudrions bien qu'il y ait partout une journée de réflexion sur le peu que nous avons avancé en ce qui concerne le principal défi de l'humanité : la paix et la coexistence harmonique entre tous ses membres.