Des autorités de la sécurité nationale du Panama ont nié que Cuba ait quelque chose à avoir avec une cargaison de drogues découverte récemment dans un conteneur avec du charbon végétal fabriqué dans la plus grande des Antilles et qui était exporté vers la Turquie.
Comme l'a fait savoir la Douane Générale de Cuba, les scellés ont été remplacés et les drogues introduites hors du territoire national et c'est ce qu'a démontré l'enquête menée au Panama.
Cuba mène une politique stricte de tolérance zéro concernant le trafic de drogue et les organismes internationaux le reconnaissent ainsi.
Cependant, des esprits pervers et plusieurs médias qui ont le regard tourné vers le Nord, ont essayé de profiter de cet incident pour essayer de discréditer notre pays ce qui est impossible dans ce domaine en raison de l'engagement du gouvernement révolutionnaire envers la protection de la santé et de la sécurité de tous les habitants de notre pays et envers la lutte contre un fléau qui tue des millions de personnes dans le monde.
Ceux qui ont fait un scandale depuis les États-Unis contre Cuba ont oublié que leur pays a une grande poutre dans son œil car c'est là où se trouve le plus grand marché de consommation et de vente du monde et ses institutions ont été impliquées dans de nombreux scandales de trafic de stupéfiants avec des objectifs obscurs et abjects.
Nombreux sont ceux qui se demandent encore qui fournissait les drogues que consommaient en tonnes les soldats étasuniens pendant la guerre du Vietnam qui s'est étendue à d'autres pays de la région dont le Laos, la Thaïlande et le Cambodge où opérait la tristement célèbre Air America qui, sous la direction de la CIA s'est livrée à un trafic intense de drogue.
L'on se souvient du Scandale Iran-contras, une action réalisée par des officiers du Pentagone dont Oliver North, associés à des éléments mafiosi de l'acabit de Luis posada Carriles pour acheminer des stupéfiants et financer avec l'argent obtenu les bandes contre-révolutionnaires du Nicaragua.
Le fait qu'en Afghanistan, qui est le théâtre de la guerre la plus longue dans laquelle se sont impliqués les États-Unis durant toute leur histoire, malgré l'occupation militaire de ce territoire, la culture du pavot et la production et l'exportation d'opioïdes ne cesse d'augmenter depuis 2001, ne peut éveiller que la suspicion.
Selon des données du Bureau des Drogues et du Crime de l'ONU, quand la guerre a commencé le pavot était cultivé sur 74 mille hectares et ce chiffre est passé, 15 ans après à 328 mille.
Avant, en Afghanistan l'on extrayait la résine de l'opium et elle était envoyée à l'étranger mais maintenant au moins la moitié est traitée sur place et elle est transformée en héroïne et en morphine.
Soit dit en passant, le pays qui lutte le plus contre l'exportation d'opioïdes afghans est l'Iran et pas les États-Unis et malgré cela Téhéran est satanisé et qualifié de terroriste par Donald Trump.
Nous n'avons pas épuisé ce sujet chers amis et nous y reviendrons en temps opportun.