Congrès pour la Culture et la décence

Édité par Reynaldo Henquen
2019-07-01 13:23:39

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Le 9e Congrès de l'UNEAC, l'Union Nationale des Écrivains et des Artistes de Cuba a pris fin hier à La Havane par l'élection au poste de président de Luis Morlote Rivas et par la ratification du poète, essayiste et ethnologue Miguel Barnet comme président honorifique.

Licencié en Lettres et professeur invité de la Faculté des Humanités de l'Université Centrale Marta Abreu de Las Villas, Luis Morlote, qui s'est fait remarquer comme un important réalisateur de radio et de télévision occupait le poste de premier vice-président et l'année dernière il a été élu député à l'Assemblée du Pouvoir Populaire de la ville de Santa Clata.

L'intellectuel cubain Miguel Barnet, a occupé durant onze ans la présidence de l'UNEAC, fondée le 22 août 1961 et dont le premier président a été notre Poète National Nicolás Guillén.

Le Congrès a été clôturé par le président cubain Miguel Díaz-Canel qui a prononcé un discours percutant qui a été interrompu à plusieurs reprises par les applaudissements des délégués rassemblés dans une des salles du Palais des Congrès de La Havane.

Le chef d'état cubain a signalé qu'il est un passionné de l'art et de la culture dans leurs manifestations les plus diverses. Dans son discours il a relevé le rôle joué par le leader historique de la Révolution Cubaine Fidel Castro qui, à plusieurs reprises, a fait appel de l'avant-garde intellectuelle et artistique pour relever les défis de la Révolution.

Tout comme il le fait depuis des mois, Miguel Díaz-Canel a critiqué le bureaucratie et le manque de professionnalisme qui étouffent la création culturelle et il a appelé à renforcer la critique culturelle.

Il a rappelé que Cuba fait face aux projets subversifs et à la vague colonisatrice globale que l'UNEAC doit continuer à rejeter avec courage, avec engagement révolutionnaire et avec intelligence. Il a souligné que l'actuelle administration étasunienne destine des fonds plus importants à la subversion pour détruire la Révolution.

Miguel Díaz-Canel a terminé son discours en réitérant les coïncidences de l'avant-garde intellectuelle et de la Révolution, qui défendent une Cuba libre, indépendante et souveraine, fidèle à son histoire, qui garantit la justice sociale et la répartition juste des richesses, qui respecte la dignité pleine de l'être humain et qui condamne toutes les formes de discrimination.

« Un pays,a-t-il souligné- où le crime organisé, la traite de personnes ou le terrorisme ne trouvent jamais un terrain propice, un pays qui défend les droits de l'Homme de tous et non d'une poignée de privilégiés, libre de toute forme de violence, d'esclavage et d'exploitation de l'homme par l'homme et avec un exercice exemplaire de la démocratie du peuple et non du pouvoir antidémocratique du capital.

L'on peut qualifier d'inoubliable le Congrès des écrivains, des artistes et des intellectuels de Cuba qui a pris fin hier à La Havane par un discours magistral du président cubain Miguel Díaz-Canel qui a eu une grande répercussion nationale.

 

 



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