Le 9 août 1945 le gouvernement des États-Unis présidé à l'époque par Harry Truman, a confirmé son caractère génocidaire lorsqu'il a largué sur la ville japonaise de Nagasaki une bombe au plutonium qui a tué sur-le-champ 70 000 personnes et plusieurs dizaines de milliers dans les décennies suivantes.
Cela a été un crime contre l'humanité absolument innécesaire, car trois jours à peine avant la ville d'Hiroshima avait été rayée de la carte par une autre bombe atomique,cette fois à l'uranium qui a réduit en cendres plus de cent mille êtres humains en quelques secondes seulement.
C'es-à-dire, que la puissance militaire des États-Unis avait été plus que démontrée et le Japon n'avait d'autre alternative que capituler dans une guerre qu'il avait perdu bien avant les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki.
Larguer une nouvelle bombe contre la population civile manquait de sens au même titre que la première tragédie survenue le 6 août.
Les militaires et dirigeants des États-Unis
avaient déjà en leur pouvoir toutes les données sur l'immense pouvoir destructif des armes qu'ils avaient mis au point durant plusieurs années.
S'il fallait tester quoi que ce soit, cela a été fait lors de l'essai atomique appelé « Trinity » réalisé dans le désert d' Alamogordo, au Nouveau Mexique, le 16 juin 1945 où il a été démontré que l'homme était entrée dans une nouvelle ère, celle dans laquelle il était à même de détruire tout ce qui avait été construit avant y compris notre civilisation.
Le choix des cibles a été une tâche méprisable car il s'agissait de deux villes qui n'avaient pas une grande importance du point de vue militaire, il n'y avait pas de grandes concentrations de troupes, et elles ne constituaient pas non plus des noyaux vitaux de transport.
Il s'est agi d'une opération strictement punitive au même titre que le bombardement effectué en février 1945 contre la ville allemande de Dresde, un monument historique sans valeur stratégique pour la guerre qui a été réduite en ruines.
Ce crime commis par les avions du Royaume Uni et des États-Unis a tué, selon diverses sources, entre 35 et 250 mille personnes, alors que l'armée nazie était pratiquement vaincue.
Les auteurs intellectuels et matériels des bombardements contre Dresde, Hiroshima et Nagasaki n'ont pas été jugés par le Tribunal de Nuremberg qui, oui, a jugé les criminels nazis et japonais. Ils ont échappé à la condamnation de la justice, mais nous ne pouvons pas permettre qu'ils échappent à celle de la mémoire.
Avec l'imprévisible Donald Trump à la Maison-Blanche,l'humanité continuera a vivre des temps similaires et la crainte grandit au sujet de la possibilité que les démons tombent de nouveau du ciel comme en témoigne l'abandon par Washington du Traité de Limitation des Forces Nucléaires à moyenne portée, INBF, de son sigle en anglais.
Le 2 août, le président Donald Trump
a confirmé son retrait du pacte mais il a mis en marche son appareil de propagande pour essayer de faire croire que c'est la faute à la Russie.
Nous ne pouvons pas permettre que le monde oublie que, jusqu'à présent, les États-Unis sont les seuls à avoir largué des bombes atomiques contre des civils innocents et que compte tenu des caractéristiques de l'actuelle administration étasunienne, le danger que de tels faits se répètent est très grand.