Par: Guillermo Alvarado
Une fois de plus, la nature vile, traîtresse et venimeuse de l’OEA, l’Organisation des États Américains a été démontrée. Une équipe de chercheurs vient de démontrer qu’en Bolivie il n’y a pas eu de fraude aux élections d’octobre dernier et que les arguments pour justifier le coup contre Evo Morales étaient faux.
En effet, John Curiel et Jack Williams, chercheurs au Laboratoire des Sciences et des Données électorales de l’Institut technologique de Massachusetts, aux États-Unis, ont prouvé qu’aux présidentielles boliviennes il n’y a eu absolument aucun indice d’irrégularités.
Bien au contraire, ils ont tiré au clair qu’Evo Morales avaient bel et bien remporté la présidence de la Bolivie conformément aux lois en vigueur en ce moment car il a remporté 40% des voix et atteint plus de 10 points que son adversaire le plus proche, Carlos Mesa.
L’étude de John Curiel et de Jack Williams a été publié par le journal étasunien The Washington Post, qui de même que l’Institut technologique de Massachusetts, ne peuvent nullement être considérés comme sympathisants des gouvernements de gauche ou favorables à l’administration d’Evo Morales.
L’étude a ainsi démenti complètement le rapport fourni par l’OEA et présenté par le chef de la mission des observateurs en Bolivie, le Costaricien Manuel González, soit dit en passant l’un des fondateurs du Groupe de Lima du temps où il était ministre des Affaires étrangères de ce pays centraméricain.
Le rapport menteur de l’OEA qui parlait de soi-disant irrégularités dans le logiciel utilisé, de falsification de signatures, de modification de données et de défaillances dans le processus de garde des actes, a été l’excuse pour le Coup d’État perpétré par des grandes entreprises avec l’appui de l’armée et de la police.
John Curiel et Jack Williams ont rappelé que le coup d’État qui a ensanglanté la Bolivie a contraint le président déchu à l’exil, qu’Evo Morales a été accusé de terrorisme et de sédition, qu’une bonne quarantaine de fonctionnaires ont été arrêtés sans compter ceux qui restent réfugiés dans l’ambassade du Mexique, les 38 morts et les centaines de blessés.
L’économie de la Bolivie, jusqu’alors la plus solide du continent, a été démantelée pendant les trois mois qui ont suivi le coup d’État et aujourd’hui chacun sait que les putschistes prétendent remettre d’importantes ressources naturelles dont le lithium, à des transnationales.
Sur le plan social, la Bolivie fait également marche arrière. L’une des actions du gouvernement de facto a été l’expulsion de la brigade médicale cubaine, ce qui a privé des millions de personnes de services essentiels de santé.
Les résultats de l’étude publié par The Washington Post prouve que l’OEA est complice de beaucoup plus de méfaits que de la rupture constitutionnelle en Bolivie. Elle est complice de crimes de lèse humanité, d’assassinats et de l’utilisation de tactiques terroristes pour semer la peur dans la population civile.
Luis Almagro, chef de file pour l’instant de l’OEA, doit donner une explication et assumer sa responsabilité, sans oublier que dans l’enfer de Dante il y a un cercle, le huitième, pour les menteurs, les emberlificoteurs, les hypocrites et pour ceux qui sèment la discorde ou la méchanceté, c’est-à-dire, des gens comme lui.