Le président du Brésil, Jair Bolsonaro, a été qualifié comme le gouvernant le plus inefficace de la planète dans l'affrontement de la grave crise humanitaire provoquée par le coronavirus qui pourrait créer une catastrophe dans le géant sud-américain à cause du manque d'un programme sérieux pour l'arrêter.

Ce qualificatif a été donné au chef d'état brésilien par l'institut de sondage étasunien Eurasiagroup, et il faut dire qu'il a bien mérité à cause de ses décisions qui oscillent entre l'ignorance et l'ineptie.

Il a dit, par exemple, que le Covid est une simple grippe ce qui révèle qu'il ne s'est pas rendu compte de ce qui se passe dans le monde actuellement. S'il avait au moins daigné regarder les actualités il saurait que cette prétendue « simple grippe » a tué presque 16 mille personnes et infecté plus de 400 mille autres.

Un autre bijou de son inefficacité a été la prise d'une mesure autorisant les patrons à licencier leurs travailleurs pendant une période de quatre mois sans leur payer les salaires.

Cela se fera, selon lui, au terme d'une entente entre les deux parties bien que tout le monde sache que quand les patrons cherchent « une entente » avec les travailleurs ils leur posent un condition simple : soit ils acceptent soit ils vont à la rue.

Le malaise que cette mesure a généré a été tellement grand que même des représentants du secteur conservateur ont rejeté le document. Rodrigo Maia, élu de droite et président de la Chambre des Députés, a carrément envoyé le document de retour au président.

Après avoir soulevé des vagues de critiques, Bolsonaro a dû faire marche arrière avec cette initiative ayant pour but de protéger ses amis du patronnat, mais, de toutes les façons il a refusé une fois de plus de décréter la quarantaine.

Il s'y oppose malgré la situation que vit le pays gouverné par celui qu'il considère comme son meilleur ami, son idole et son mentor, Donald Trump qui se trouve au milieu d'une forte tempête.

L'inaction face à la pandémie de coronavirus aux États-Unis est entrain de donner des résultats monstrueux. Du jour au lendemain, les cas détectés ont dépassé 52 mille dans tout le pays et entre lundi et mardi, 4 mille 700 personnes ont été testées positives à New York.

Rien de cela n'inquiète le brésilien qui est en train de démontrer qu'en matière d'obstination et de mauvaises pratiques il est à même de laisser loin derrière Trump et il pousse son pays vers l'abîme de façon presque irrémédiable et irréparable.