L'Organisation Mondiale de la Santé, l'OMS comprend la préoccupation de beaucoup de gouvernements pour le dégâts que la pandémie de COVID-19 est en train de causer non seulement à l'humanité mais aussi à l'économie et à l'appareil productif, mais elle a rappelé que la priorité fondamentale reste la maladie et la préservation de la vie des personnes.
De cette façon, l'OMS a barré la route à des tendances dangereuses de certains pays dont les États-Unis et le Brésil qui ne sont pas les seuls d'ailleurs qui penchent plutôt à défendre leurs bénéfices et les intérêts des grands chefs d'entreprise bien que cela implique compromettre la vie d'une partie de la population.
Une preuve a été fournie par le vice-gouverneur de l'état nord-américain du Texas, Dan Patrick, qui a suggéré de laisser mourir les personnes âgées pour sauver l'économie de ce pays.
Des personne comme lui, aux côtés du président Donald Trump ont anéanti la dernière opportunité qu'avaient les États-Unis de montre un quelconque leadership mondial de plus ou moins positif.
La partie d'Abraham Lincoln, de Walt Whitman, de Mark Twain, de William Faulkner et de Noam Chomsky, entre autres, est en train de disparaître laissant la place à une ploutocratie rapace pour laquelle un dollar vaut plus qu'une vie humaine.
Le gouvernant du Brésil, Jair Bolsonaro n'est pas moins obtus car il a proposé de maintenir ouvertes les églises malgré le danger et il refuse de décréter la quarantaine pour ne pas affecter les affaires.
Il faut mettre l'accent sur le fait que dans le géant sud-américain y compris les bandes qui contrôlent les favelas ont déjà décrété l'isolement des habitants pour éviter que le virus ne les décime, mais Bolsonaro continue à regarder vers une autres direction, vers le Nord, concrètement.
À l'autre bout de la balance se trouvent la Chine, Cuba et la Russie qui ont porté secours à l'Italie où la situation est extrêmement critique. Notre pays est en train de donner des leçons d'humanisme au monde entier en envoyant ses médecins à plusieurs pays et il met à la disposition de ceux qui en ont besoin, le développement qu'il a atteint dans le domaine de la biotechnologie sans l'appât du gain.
L'humanité est en train de vivre des moments définitoires, nous sommes dans une situation extraordinaire dans laquelle chacun montre, sans ambages quelles sont ses priorités. Nous voudrions bien que le danger passe, que les personnes, les peuples et les nations gardent les moments actuels dans leur mémoire et qu'ils se souviennent bien de ceux qui leur ont tendu la main et leur ont offert la vie et de ceux qui ont seulement veillé à leur richesses et à leur égoïsme.
Comme on reconnaît les oiseaux à leur plumage et les arbres à leurs fruits, on reconnaît les hommes à leurs actes.