Covid-19 : La moitié d’un an de dévastation

Édité par Reynaldo Henquen
2020-06-11 09:16:40

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Par: Guillermo Alvarado

Six mois se sont pratiquement écoulés depuis l’apparition des premiers cas de la pneumonie associée à un coronavirus inconnu jusqu’alors, identifié plus tard comme SARS-CoV-2, qui a provoqué l’une des crises sanitaires globales les plus graves de l’histoire moderne.

À cause de sa capacité élevée de contagion, le virus qui provoque le Covid-19 a parcouru en peu de temps les quatre coins de la planète et il a posé un défi aux sociétés qui, à quelques exceptions près,  consacraient leurs efforts à obtenir des bénéfices plutôt qu’à la recherche scientifique et au bien-être de la population.

Bien que l’Organisation Mondiale de la Santé ait lancé le 30 janvier l’avertissement d’un risque de santé publique d’intérêt international, il y a eu des pays, comme les États-Unis, qui ont ignoré le signal d’alarme et qui ont continué à vivre comme ils étaient immunisés contre cette maladie.

L’Union Européenne n’a fait attention à la gravité de la question que jusque les patients ont commencé à inonder les hôpitaux, situation similaire à ce qui s’est passé en Amérique Latine.

Tout cela a conduit à ce qu’en à peine six mois, sept millions de personnes ont contracté le Covid-19 dans le monde et à ce que près de 400 mille ont perdu la vie suivant les chiffres les plus récents.

C’est cette semaine que la Nouvelle Zélande s’est déclarée première nation libre de Covid-19 et a suspendu toutes les restrictions imposées cela fait trois mois pour couper la chaîne de transmission. Il est tôt, cependant, pour savoir si elle réussira à se maintenir dans cette situation au milieu d’un monde contaminé.

Le directeur général de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus vient d’avertir que bien qu’il y  ait des régions, comme dans l’Union Européenne et en Russie, où l’on assiste à une réduction du nombre de cas, il y a d’autres nations où la pandémie est en train de s’aggraver, notamment dans le continent américain et dans le Sud de l’Asie. 

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Aux États-Unis et au Canada il y a 2 millions 57 mille 429 cas et 110 mille 900 personnes sont décédées ;en Amérique Latine et dans les Caraïbes on enregistre un million 360 mille 947 malades et 64 mille 114 décès ; l’Asie a 712 mille 938 malades et 19 mille 996 personnes ont perdu la vie.

Aux nombreuses pertes humaines il faut ajouter les dégâts soufferts par l’économie qui peuvent pousser cent millions de personnes à l’extrême pauvreté, selon des estimations de la Banque Mondiale.

Bien que les dégâts soient globaux, la plupart de ces personnes vivent dans des pays ayant peu de ressources et des institutions faibles, incapables de leur donner protection face à cette adversité.

Si notre espèce apprend quelque chose de cette crise, il reste encore à voir, mais l’avertissement est sérieux et il est déjà clair qu’il ne s’agit pas d’un jeu.

 



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