Comercio, turismo y manufactura, sectores con mayores efectos negativos para las féminas.
Les graves problèmes causés par la pandémie du Covid-19 ont eu un impact négatif sur le marché du travail de notre région. Cette situation touche notamment les femmes, qui sont traditionnellement dans une position désavantageuse tant en termes d'opportunités que de garantie de leurs droits et de protection sociale.
Cela a été dénoncé la veille par Alicia Bárcena, secrétaire exécutive de la Commission Economique des Nations Unies pour l'Amérique Latine et les Caraïbes, CEPALC, lors de la présentation d'un triste rapport sur la situation des femmes au milieu de la crise sanitaire actuelle.
Alicia Bárcena a assuré que la maladie causée par le SRAS-CoV-2 a approfondi les inégalités entre les sexes, et elle a ajouté qu'on avait perdu une décennie de progrès dans l'accès des femmes à l'emploi.
Avant la pandémie, la proportion de femmes dans le secteur du travail en Amérique Latine était de 52%, mais à la fin de 2020, ce chiffre est tombé à 46%, ce qui signifie une baisse de six points en un seulement an.
En revanche, le taux de chômage, était de 22,2% chez les femmes et 15,3% chez les hommes jusqu'en décembre dernier, mais ce n'est pas le seul aspect où l’on constate un écart évident.
L'un des principaux problèmes est que les femmes sont majoritaires dans le secteur dit informel, ainsi que dans les branches qui ont été plus fortement touchées par le Covid-19, telles que le commerce, la manufacture, les administrations et les travaux domestiques.
En conséquence, dans notre région, le nombre de femmes ayant franchi le seuil de pauvreté augmentera de 23 millions, pour atteindre un total de 118 millions.
ais même celles qui ont la chance de conserver leur emploi risquent à tout moment de contracter la maladie et de la ramener chez elles, car elles travaillent en contact direct avec d'autres personnes.
C'est le cas, a signalé Alicia Bárcena, dans le secteur de la santé, où 73,2% sont des femmes et souffrent d'énormes inégalités salariales car, faisant des tâches à complexité égale et avec la même responsabilité professionnelle, elles gagnent jusqu'à 23,7% de moins que leurs collègues masculins
La CEPALC a précisé qu'une autre situation compliquée se présente dans le travail domestique car les trois quarts des femmes qui travaillent dans ce domaine n’ont pas de sécurité sociale et ne bénéficient pas de droits du travail.
Nous sommes donc devant le scénario le plus terrible de cette pandémie, qui met à nu les injustices, les incongruités et les inégalités existant déjà bien avant, mais qui se sont aujourd'hui exacerbées de manière brutale et impitoyable.