Israël au banc des accusés

Édité par Reynaldo Henquen
2021-03-05 09:50:19

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Par Guillermo Alvarado

Mme Fatou Bensouda, Procureure de la Cour  Pénale Internationale, CPI,  a informé dans la ville de la Haye, aux Pays Bas, l’ouverture formelle d’une enquête à propos des crimes de guerre commis par le régime sioniste d’Israël contre le peuple palestinien.

Depuis 2019 ce tribunal avait décidé qu’il existe des bases raisonnables pour mener une enquête sur les excès contre la population civile entassée dans la bande de Gaza.

Mme le magistrat a également assuré qu’il existe totale juridiction pour juger les violations des droits de l’homme dans les territoires palestiniens, quoique beaucoup refusent de le reconnaître comme un état indépendant et souverain. 

Cependant, on n’a pas pu avancer davantage en raison des fortes pressions exercées par le gouvernement des Etats-Unis, sous l’ancienne administration de Donald Trump, qui a menacé avec l’application des sanctions contre les plus hauts fonctionnaires du CPI.

Washington avait déjà interdit l’entrée de Mme Bensouda au territoire étatsunien, lorsque celle-ci avait annoncé qu’il était possible de juger et de punir les outrages commis par les troupes du Pentagone durant l’attaque et l’occupation de l’Afghanistan. 

Trump n’a pas hésité à utiliser son pouvoir et son influence pour défendre son principal allié au Moyen Orient.

Le premier ministre israélien, Benjamín Netanyahu, a qualifié les actions de la Cour Pénale Internationale comme un acte d’hostilité politique contre son pays et se refuse à reconnaître qu’un génocide bien planifié est pratiqué contre les Palestiniens, auxquels Tel Aviv leur a déjà volé plus de la moitié du territoire.

Les chercheurs de cette entité, seront axés sur l’opération nommée « Bordure Protectrice » qui a eu lieu du 8 juillet au 26 août 2014.

Les actions se sont concentrées dans la bande de Gaza, un territoire étroit de 365 kms carrés où habitent plus de deux millions de personnes encerclées par la terre et par la mer.

Pendant 49 jours, l’armée et  les forces aériennes sionistes ont bombardé la région sans discernement par air, mer et terre, provoquant la mort de plus de mille 300 Palestiniens, dont la plupart civils et beaucoup d’entre eux étaient des enfants.

Il y a eu aussi 11 mille blessés et on a détruit des hôpitaux, des écoles, des bâtiments publics et des milliers de foyers.

Cette barbarie a eu le soutien de Washington et le silence complice de la plupart des gouvernements européens, qui devraient également être sur le banc des accusés et recevoir le poids de la justice. 



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