Par Guillermo Alvarado
Environ 15 mois après l’apparition des premiers cas de Covid-19 à Wuhan, l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, a publié les premiers résultats d’une recherche pour déterminer l’origine du virus qui a bouleversé le monde entier.
Un groupe de spécialistes de plusieurs pays s’est rendu dans cette région asiatique où l’on a enregistré la première contagion massive de ce nouveau coronavirus, dont les derniers chiffres révélaient 127 millions de personnes infectées, dont 2,7 millions sont décédées.
Bien que les résultats ne soient absolument pas définitifs, on a pu connaître un peu plus sur la manière dont le Sars-Cov-2 a atteint les êtres humains et on a pu écarter ainsi des théories qui frôlaient la malveillance.
L’hypothèse la plus probable considérée par l’OMS, bien qu’elle ne soit pas définitive est que le virus est passé à l’être humain par le biais d’une espèce de chauvesouris, de la famille des « Rhinolophus », dont il existe plusieurs variétés, à travers un autre animal, qui n’a pas été encore déterminé, qui a servi comme maillon.
Le fait est que le virus trouvé chez ce mammifère volant et le virus du Covid-19 présentent des différences évolutives qui auraient pu se développer chez un hôte temporaire.
C’est exactement pour cette raison que la théorie selon laquelle la contagion est passée directement de la chauvesouris à l’être humain s’avère peu crédible.
Selon le rapport, Il existe d’autres hypothèses telles que celle qui situe le coronavirus hors de la Chine et qui soutient qu’il aurait pu arriver au marché de Wuhan à travers des aliments congelés.
On a trouvé des restes microscopiques de cet adversaire dans des emballages qui avaient été soumis à des températures très basses, mais une épidémie comme celle déclenchée dans le géant asiatique aurait été seulement possible s’il y avait eu une circulation massive de la maladie dans le reste du monde, ce qui n’était pas le cas en 2019.
Finalement, on considère comme extrêmement difficile une génération et une fuite accidentelle dans un laboratoire. Les chercheurs de l’OMS n’ont même pas envisagé la possibilité d’une propagation intentionnelle du virus, selon les spéculations de l’ancien président des États-Unis, Donald Trump, entre autres.
Il faut travailler encore plus pour parvenir à l’origine de cette terrible pandémie, et il faut également étendre les recherches vers des territoires plus larges, tant du point de vue géographique que biologique.
Il serait très bon que certaines puissances, au lieu de gaspiller de l’argent dans la fabrication des armes nucléaires, consacrent cet effort à étudier comment l’interaction des êtres humains avec l’environnement peut provoquer des pandémies comme celle-ci, qui nous rappellent notre fragilité face à la nature.