De la malveillance et des mensonges

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-02 10:03:57

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Par Guillermo Alvarado

On pourrait qualifier d’exercice d’hypocrisie à l’état plus pur le rapport présenté par le gouvernement des États-Unis, qui revendique le rôle de procureur et de juge sur la situation des droits de l’homme dans une vingtaine de pays, à l’exception, bien sûr, des États-Unis.

Le texte, a signalé le directeur du Centre de Recherches de Politique Internationale de Cuba, José Ramón Cabañas, prétend installer l’image selon laquelle la puissance du Nord est un phare de vertus et que le reste de la Planète va très mal.

Il s’agit d’un document que demande le Congrès étatsunien au Secrétaire d’État depuis quatre décennies, tâche qu’a dû réaliser le nouveau secrétaire Antony Blinken, qui n’a pas eu la moindre pudeur pour dénaturer la réalité jusqu’au point de la rendre méconnaissable.

Blinken a culpabilisé le monde entier, mais il a « oublié » de mentionner que les États-Unis sont historiquement les plus grands violeurs des garanties fondamentales à l’intérieur et à l’extérieur de leur territoire.

Concernant Cuba, le rapport archi-connu raconte qu’il existe ici, entre autres, de supposées restrictions du droit de réunion pacifique, ainsi que la liberté religieuse, qu’il existe la traite de personnes et que le pouvoir judiciaire n’est pas indépendant.

Accusation curieuse qui vient du pays où la politique et la police répriment les manifestations contre le racisme, la haine et la suprématie blanche avec l’usage excessif de la force et ils utilisent les médias, y compris le cinéma pour passer au silence ou tordre la vérité. 

Le droit élémentaire, c’est-à-dire, le droit à la vie, dont émanent tous les autres droits est garanti à Cuba. Et la preuve est son taux réduit de mortalité infantile de 4,9 pour mille nouveaux nés en 2020, un taux qui correspond au niveau des pays développés.  

Depuis les premières années de la Révolution les professionnels cubains de la Santé, les sportifs, les maîtres d’école, les scientifiques et les techniciens se sont rendus dans les quatre coins de la planète pour offrir leur collaboration solidaire à d’autres peuples.

En revanche, les États-Unis, seulement à compter de la Seconde Guerre Mondiale, a intervenu militairement dans au moins 28 pays, dont 8 latino-américains, et ils ont provoqué des centaines de milliers de morts et de blessés.   

Le blocus économique, commercial et financier que Washington a imposé à Cuba depuis six décennies s’avère la principale violation des droits de l’homme contre tout un peuple. Seulement au cours des quatre dernières années les États-Unis ont appliqué 240 actions pour augmenter la souffrance et les pénuries des Cubains.

Mais rien de cela n’a changé la volonté de la Révolution de continuer ferme dans sa direction, et le prestige mondial dont elle jouit n’a pas diminué, surtout à présent en temps de pandémie, où les États-Unis sont soumis dans un chaos de maladie et de mort.



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