À quelques exceptions près, dont Cuba, petite île soumise à un blocus brutal fait partie, le Covid-19 fait ressortir Dans de nombreux endroits les pires défauts de l'être humain, telles que l'égoïsme, la corruption et l’appât du gain des organisations criminelles.
Les pays riches stockent des quantités de vaccins dépassant les besoins de leurs populations. Les politiciens et les fonctionnaires profitent de l'occasion pour se vacciner, avant les personnes à risque; et il y a des groupes cachés qui font des affaires louches en profitant des populations dans le besoin.
De quantités de vaccins et de tests de détection du virus, apparemment faux, ont été découverts dans plusieurs pays, dont le Mexique, démontrant l’existence d'un marché noir international très actif.
Cependant, tout n'est pas négatif et Cuba en est la preuve. Notre pays a deux candidats à vaccins de fabrication nationale, Soberana II et Abdala, qui traversent l’étape finale d’essais cliniques avec la participation de centaines de milliers de volontaires pour vérifier leur efficacité contre le nouveau coronavirus.
Deux autres, Soberana I et Mambisa, progressent dans leur préparation, ainsi que Soberana Plus, une reformulation de Soberana I destinée aux convalescents de la maladie.
Quelqu'un m'a déjà demandé s'il y avait suffisamment de savoir-faire et de technologie dans ce pays pour une réussite scientifique aussi importante.
Je lui ai ensuite rappelé l'énorme expérience accumulée depuis la création du Programme de vaccination en 1962, visant à lutter contre les maladies transmissibles, la principale cause de morbidité et de mortalité infantiles.
Par ailleurs, une étude multidisciplinaire couvrant la période 1962-2016 indique qu'en moyenne, 4,8 millions de doses de vaccins simples ou combinés sont administrées annuellement protégeant contre 13 maladies, dont une pentavalente dont les cinq composants sont produits à Cuba.
Le texte a été rédigé par un groupe de spécialistes cubains et publié dans le Pan American Journal of Public Health le 24 avril 2018.
Le texte souligne que dans notre pays, la vaccination est gratuite et fait partie des soins de santé primaires et que l'information et la surveillance épidémiologique sont systématiques, fiables et sensibles.
Face à l'urgence sanitaire mondiale actuelle due à la pandémie, notre population participe à travers ses organisations sociales à la lutte contre la maladie. Nous comptons sur 11 000 cabinets de médecins de famille et d'infirmières, 449 polycliniques et 150 hôpitaux, ainsi que des instituts et des centres de recherches.
Il y a beaucoup plus d'informations que je partagerais bien avec vous ces jours-ci, mes amis, mais pour l'instant, il reste seulement à rappeler que contre le covid-19, à Cuba, il n’y a pas que des vaccins, mais tout un pays avec l'expérience et la volonté de faire.