Des raisons pour ne pas abandonner sa plume.

Édité par Reynaldo Henquen
2021-04-20 09:20:48

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Pour revoir objectivement et précisément ce qui s'est passé à Cuba au cours des cinq dernières années, il suffira de lire le rapport au huitième Congrès du Parti communiste, présenté par son premier secrétaire, Raúl Castro.

Les délégués à la réunion tenue dans des conditions exceptionnelles en raison de la pandémie et de l'impact du blocus américain, ont loué à juste titre le document, le qualifiant de courageux, critique et formateur.

Le décompte présenté au congrès révèle l'empreinte directe et précise de l'orateur.

Nous parlons d'un leader historique, indiscutable et laborieux, qui appelle chaque chose par son nom et aborde les circonstances défavorables avec clarté et de manière compréhensive pour le peuple.

Cette fois-ci n'a pas fait exception. Le rapport central au congrès du Parti communiste regorge d'analyses ponctuelles et d'approches conceptuelles énergiques et convaincantes.

Le document soulignait des failles dans le travail idéologique, politique, économique, la promotion des cadres de direction, mais reconnaissait le grand travail de ce peuple, réalisé malgré la violente position de la précédente administration américaine.

Au milieu des conséquences négatives de plus de 240 mesures émanant du  blocus et à l'impact du COVID-19 sur l'économie, les Cubains doivent travailler plus dur, avec leurs propres ressources, afin d’arriver à la reprise économique  et au bien-être.

Comme l'a souligné le premier secrétaire du Parti communiste, la plus grande des Antilles devra donner plus de dynamisme à la mise à jour du modèle économique et social.

C'est ainsi qu'il faudra promouvoir une relation adéquate entre le caractère centralisé de la planification et l'autonomie et la décentralisation.

Les militants et le reste des Cubains doivent s'imprégner du message de Raúl Castro, considérant qu'il est inévitable de provoquer une transformation des structures des entreprises, de bannir l'inertie et le conformisme.

Pour l'entreprise d'État socialiste, noyau de l'économie, et pour les autres modèles de gestion, il est inéluctable, comme le souligne le document du parti, de changer les mentalités pour encourager la production nationale, notamment alimentaire.

C'est une fâcheuse habitude d'importer avant de préconiser la production locale, quand elle est possible.

Ce qui précède est l'une des prémisses cardinales décrites  dans le texte programmatique mais qui revêt une importance pour l'ensemble de la société, a été soumis à la considération des délégués au Congrès.

 



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