Par María Josefina Arce.
Samedi et dimanche , la ville bolivienne de Santa Cruz de la Sierra a accueilli un sommet extraordinaire pour célébrer le 50è anniversaire du Groupe des 77 plus la Chine, un mouvement qui malgré son caractère hétérogène, a sû maintenir une cohésion face à des problèmes communs.
133 pays intègrent actuellement ce bloc, qui représente 60% de la population mondiale et sur le plan économique, 31,42 % du PIB mondial et 37 % des exportations.
La Bolivie préside actuellement le groupe, ce qui de l'avis de nombreux analystes imprime un élan supplémentaire au progrès du bloc, compte tenu des progrès faits par ce pays ces dernières années.
La Bolivie est le théâtre de grandes transformations qui ont permis une amélioration des conditions de vie de tous les Boliviens.
Le gouvernement du président Morales veut conduire ce groupe sur cette même voie, durant son mandat.
Le Che Guevara dont nous avons commémoré justement samedi le 86è anniversaire de la naissance a été l'un des fondateurs de ce bloc.
Durant ce demi siècle d'existence, le G-77 a appuyé de façon conséquente, des propositions de promotion des intérêts économiques des pays en voie de développement et leur progrès soutenable.
Le sommet de Santa Cruz de la Sierra a ébauché un agenda de développement pour l'après 2015, qui relance la lutte contre la pauvreté et la faim, qui promeut la coopération et la protection de l'environnement. Cet agenda devra succéder les Objectifs du Millénaire que le monde s'est engagé à accomplir avant 2015.
La déclaration finale, approuvée dimanche par les chefs d'état ou de gouvernement, reflète une nouvelle architecture financière, se prononce pour un commerce juste, pour une coopération entre les pays et l'intégration. Elle condamne aussi tout type de sanctions des pays du Nord contre ceux du Sud concernant des questions comme le terrorisme, le trafic de personnes et de drogues.
Le Sommet de Santa Cruz n'est pas seulement un moment de célébration du demi siècle du Groupe des 77 plus la Chine, mais aussi un contexte où des thèmes fondamentaux liés à l'agenda des Nations Unies ont été débattu, car il ne faut pas oublier que ce bloc est formé des 133 des 193 états membres de l'organisme international.
Le vice président bolivien, Alvaro García Linera, est d'avis que la déclaration de Santa Cruz est le premier brouillon de l'agenda de l'après 2015.