La majorité des Cubains qui soutiennent la Révolution va dans les rues pour la soutenir face aux manifestations provocatrices de groupes de manipulateurs de la réalité nationale.
Dès que le Président de la République, Miguel Diaz-Canel, s’est adressé à la population à la radio et à la télévision pour faire état d’actions perturbatrices dans certaines localités, une grande partie de la population a commencé à repousser ces tentatives déstabilisatrices.
Beaucoup ont été encouragés par le fait que le chef de l’État lui-même s’est rendu dans la petite ville de San Antonio de los Baños, dans la province occidentale d’Artemisa, où il est allé pour faire face au problème.
Le Président a marché dans les rues de la ville habituellement calme, s’est entretenu avec les résidents et a rejeté les prétentions de ceux qui profitent de la situation sanitaire délicate du Covid-19 pour alimenter l’angoisse interne.
Depuis l’Ouest, en passant par le centre et l’est de l’archipel, de nombreux Cubains soulignent les propos du Président selon lesquels nous ne renoncerons pas à notre souveraineté
Cuba a été le théâtre ce dimanche de manifestations dans certaines localités auxquelles ont participé des personnes financées de l’extérieur pour réaliser des plans subversifs, sans exclure des actes de vandalisme.
Ils ont également été rejoints par des citoyens qui pourraient être confus et même inquiets face aux incontestables pénuries matérielles et difficultés de services dans la société.
Mais ce que les bruyants ne disent pas, c’est que la plupart des carences découlent du blocus américain obstiné et renforcé, aujourd’hui intact malgré le changement d’administration à Washington.
Même les promoteurs des manifestations de ce dimanche défiaient les restrictions inévitables face à l’augmentation des cas de Covid-19 dans la plus grande des Antilles.
Lorsque la plupart des habitants de ce pays sont censés rester à l’abri et se distancier de l’escalade inquiétante de la maladie, certains manipulent la réalité à la recherche d’affrontements.
Les Cubains rassemblent aujourd’hui des ressources pour aider les provinces les plus durement touchées par la pandémie, dans un pays où la nourriture et les médicaments font défaut en raison du blocus et de l’impact du Covid sur l’économie.
Bien que cela doive être le but de tous, certains groupes se font l’écho de campagnes féroces sur les réseaux sociaux qui présentent Cuba comme un scénario chaotique, susceptible -- disent-ils-, d’être l’objet d’une intervention ou d’un couloir humanitaires.
Le gouvernement cubain a rejeté cette possibilité parce qu’il n’y a pas de guerre ici et une telle ingérence ouvrirait la voie à la pénétration étrangère, comme cela s’est produit sous d’autres latitudes.
Mais les autorités n’ont pas refusé -- comme l’affirme la presse hégémonique- les dons et autres formes de secours s’ils sont envoyés par des voies officielles, comme les ambassades et les comptes bancaires ouverts à cette fin.
Il n’y a pas de blocages d’ici vers ceux qui apportent de l’aide, raison pour laquelle l’on ne peut pas invoquer ce prétexte pour descendre dans la rue semer la peur. .
Le président Diaz-Canel a insisté sur le fait que les révolutionnaires descendront massivement dans la rue et nous y serons à leurs côtés, a-t-il déclaré.