Piqûre de rappel pour Biden!!

Édité par Reynaldo Henquen
2021-09-26 18:59:32

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Par María Josefina Arce

 

La fin du blocus contre Cuba est une demande constante de la communauté internationale, qui s'est intensifiée ces derniers jours dans des organisations telles que la CELAC, la Communauté des États d'Amérique latine et des Caraïbes, et l'Assemblée Générale des Nations Unies, dont le siège est la ville américaine de New York.

Lors de son sixième sommet des chefs d'État et de gouvernement, qui s'est tenu le week-end dernier au Mexique, la CELAC a approuvé une déclaration commune qui, entre autres aspects, fait référence à la nécessité de mettre fin au siège économique imposé à la  plus grande des Antilles.

Or, au tout début des débats au plus haut niveau de la 76e session de l'Assemblée Générale des Nations Unies, cette demande, toujours ignorée par les États-Unis de manière criminelle, a de nouveau été entendue, alors qu'en juin dernier, 184 pays ont voté en faveur de la levée de cette mesure unilatérale.

Le Venezuela, le Mexique, le Suriname, le Vietnam, l'Afrique du Sud et le Costa Rica, entre autres, ont souligné que l'isolement et les blocus commerciaux doivent cesser, car ils sont contraires au droit international.

Le Secrétaire Général de l'ONU, António Guterres, appelle depuis le début de la pandémie en 2020 à la fin de toutes les sanctions et mesures unilatérales qui empêchent une solution adéquate de la crise sanitaire.

L'appel de M. Guterres a été appuyé par le Directeur Général de l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le rapporteur spécial sur le droit à l'alimentation, parmi d'autres haut fonctionnaires et experts des Nations Unies.

Mais les États-Unis maintiennent le siège économique et même les plus de 240 mesures adoptées, dont 60 en pleine pandémie, par l'administration de Donald Trump.

C'est pourquoi, une fois de plus, et pour que le président Joe Biden n'oublie pas le ressentir de la communauté internationale, les caravanes sont revenues ce week-end pour condamner la politique hostile des États-Unis qui a causé tant de souffrances aux familles cubaines.

Les rues de Miami, Las Vegas, New York et d'autres villes des États-Unis, ainsi que du Canada et de l'Europe, ont été le théâtre de ces caravanes qui prônent des ponts d'amour entre le peuple de Cuba et son voisin les Etats Unis.

À Los Angeles, en Californie, s’est jointe la communauté fraternelle de Porto Rico, qu’avec Cuba sont les deux ailes d'un même oiseau comme les décrits la poétesse portoricaine Lola Rodríguez de Tió.

Un « grand twit mondial » condamnant le blocus, a également eu lieu à l’appel du projet Ponts d’Amour, qui coordonne ces actions de soutien à Cuba contre  le siège criminel qui, en près de six décennies, lui a causé des dommages de 147,853 millions de dollars.

Ces caravanes mondiales ont commencé en 2019, et des mouvements de solidarité tels que le projet Ponts d’Amour et la chaîne Europe pour Cuba ont réaffirmé la continuité de ces actions et d'autres jusqu'à ce que l'agression américaine contre le peuple cubain cesse.



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