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Auteur María Josefina Arce (RHC)
Non seulement les États-Unis maintiennent un blocus criminel contre Cuba depuis près de 60 ans, mais depuis janvier 1959, ils ont recours à toutes sortes d’actions pour renverser l’ordre constitutionnel et renverser la Révolution.
Depuis l’échec de l’invasion mercenaire de la Baie des Cochons en avril 1961, financée et soutenue par Washington, des sabotages ont pris pour cible des objectifs économiques, des tentatives d’assassinat des dirigeants de la révolution ont été ourdies, des maladies touchant les êtres humains, les animaux et les plantes ont été introduites, entre autres actions criminelles.
Les diverses administrations des États-Unis ont cherché à discréditer les acquis de Cuba dans divers domaines, l’appui mondial au peuple cubain et son esprit de solidarité. En cette ère numérique, les attaques se sont intensifiées et de multiples alternatives ont été recherchées pour pénétrer la société, surtout chez les plus jeunes.
N’oublions pas le réseau social Zunzuneo, destiné aux nouvelles générations pour créer un état d’opinion contre la Révolution et promouvoir des actes contre l’ordre constitutionnel de la nation caribéenne. Dans cette initiative, il y avait la main de l’ingérence de la mal nommée Agence des États-Unis pour l’aide au développement.
"Nous faisons face à une guerre de communication intense, flagrante et perverse", a dénoncé dans ses paroles de clôture de la deuxième session plénière du Comité central du Parti communiste cubain le premier secrétaire et président de la République, Miguel Diaz Canel.
Une campagne conçue et financée par le gouvernement américain et à laquelle participe activement l’ambassade des États-Unis à La Havane, en violation totale de la Convention de Vienne sur les relations diplomatiques, a déclaré le président cubain.
Une attitude ouvertement provocatrice et interventionniste que la Maison-Blanche ne cherche pas à dissimuler, alors qu’elle menace même de nouvelles sanctions contre la plus grande des Antilles, face au refus des gouvernements de plusieurs municipalités cubaines d’autoriser une prétendue marche pacifique qui ignore des éléments établis dans la Constitution.
Mais la campagne orchestrée par le voisin du Nord est largement rejetée au niveau international. Ainsi des internautes de 28 nations participant à la rencontre virtuelle "La raison est notre bouclier" ont exprimé leur condamnation de l’escalade des agressions de Washington et ont rappelé que de telles initiatives ont été utilisées dans d’autres nations pour encourager le renversement de gouvernements légitimes.
Plus de 130 leaders de gauche de 45 pays ont également rejeté les actions contre Cuba. Le XXVe Séminaire International « Les partis et une nouvelle société », organisé par le Parti du Travail du Mexique, a exigé en outre la fin du blocus nord-américain, qui viole les droits humains des Cubains.
Les participants ont appuyé l’appel du Réseau continental latino-américain et caribéen de solidarité avec Cuba, à une nouvelle édition des journées « Le monde contre le blocus », qui se déroulera du 15 au 17 novembre prochain.
Comme cela a souvent été démontré, Cuba n’est pas seule dans sa lutte contre la politique hostile des États-Unis et dans sa lutte pour continuer à progresser vers l’édification d’une société plus juste et plus inclusive.