Jouer avec le feu

Édité par Reynaldo Henquen
2022-02-14 14:20:23

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Par: Guillermo Alvarado

Les présidents de la Russie, Vladimir Poutine et celui des États-Unis, Joseph Biden, ainsi que d’autres gouvernants et fonctionnaires ont pris le téléphone pour aborder la situation tendue autour de l’Ukraine, aggravée par de fausses informations d’une prétendue invasion imminente du pays voisin par Moscou.

Poutine et Biden ont eu leur premier contact en 2022, peu après que le chef de la Maison Blanche ait attisé le feu  lorsqu’il a ordonné à tous les citoyens états-uniens de quitter immédiatement l’Ukraine, face à un conflit armé potentiel qui, à présent, n’existe que dans son imagination.

On a diffusé de manière totalement irresponsable, que « l’attaque russe se produirait à n’importe quel moment avant le 20 février », sans présenter aucune preuve ou information qui confirme ce mensonge infondé, qui a été déploré par le président ukrainien lui-même, Volodomir Zelenski.

Plusieurs gouvernements de l’Union Européenne et même la Nouvelle Zélande se sont joints à cette sorte d’hystérie collective, exigeant que leurs citoyens se retirent d’un éventuel scénario de guerre.

Le ministre russe des Affaires Étrangères Serguei Lavrov a qualifié ces appels infondés de « provocations » qui ne font qu’accentuer la tension.

En réalité les États-Unis et leurs alliés cherchent à semer dans l’imaginaire populaire l’idée que la Russie est prête à envahir l’Ukraine d’un moment à l’autre, une manœuvre qui prétend dissimuler les mouvements de troupes du Pentagone et de l’OTAN en Europe Orientale.

En fait, les médias occidentaux parlent beaucoup de la concentration de troupes et de moyens militaires russes près de la frontière, mais aucun d’entre eux ne fait référence aux arsenaux arrivés à Kiev, envoyés directement par Washington, ou par l’intermédiaire d’autres pays européens.

On ne parle pas non plus des énormes dépenses militaires états-uniennes en Ukraine depuis le coup d’État de 2014, dirigé depuis la Maison Blanche par l’intermédiaire de l’un de ses principaux agents, l’actuelle sous-secrétaire d’État aux Affaires Politiques, Victoria Nulaud.   

Contrairement à ce qu’on dit, ce n’est pas Moscou qui a fait les premiers pas dans cette crise.

La porte-parole du ministère russe des Affaires Étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que « l’hystérie de la Maison Blanche est plus révélatrice que jamais. Les Anglo-Saxons ont besoin d’une guerre. À n’importe quel Prix. Les provocations, les fausses informations et les menaces se trouvent parmi leurs méthodes préférées pour donner solution à leurs propres problèmes ».

Mais il s’avère, que nous ne sommes pas au bord d’une guerre quelconque, car elle peut se transformer rapidement en un conflit nucléaire et renvoyer toute notre espèce à l’âge de pierre, si par hasard elle a la chance de survivre.



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