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A première vue, certaines personnes mal intentionnées pourraient affirmer que ce chiffre n’est pas élevé, mais en réalité il l’est, car le fait que onze villes américaines aient demandé d’établir une coopération médicale avec Cuba a dû faire face à des obstacles.

Les conseils municipaux ont adopté des résolutions pour bénéficier également des produits de l’industrie biopharmaceutique cubaine dans la lutte contre le COVID-19.

L’île la plus grande des Antilles, qui dispose de ses propres vaccins ayant permis de contrer le virus, propose d’autres innovations, bien que le blocus américain limite l’accès aux ressources financières et aux fournitures.

Mais le succès des scientifiques du pays de José Martí sont là, c’est juste que les administrations américaines préfèrent perpétuer le siège, qui a été intensifié par Donald Trump.

Cependant, il y a des gens dans la nation du Nord qui cherchent des alternatives, y compris des législateurs.

Le ministre cubain de la Santé publique, José Ángel Portal Miranda, s’est récemment entretenu à La Havane avec des membres du Congrès américain, emmenés par le démocrate James McGovern.

Lors d’un précédent dialogue avec ces interlocuteurs, le président cubain Miguel Díaz-Canel a réitéré sa volonté d’évoluer vers une relation respectueuse et constructive avec les États-Unis.

Comme cela a été répété et envisagé pendant le mandat de Barack Obama, il est avantageux pour les deux nations de travailler à une éventuelle normalisation des relations.

Les coalitions agricoles et les hommes d’affaires américains œuvrent en faveur de cette possibilité.

La conférence commerciale Cuba-États-Unis qui s’est tenue à La Havane en octobre dernier en présence d’hommes d’affaires des deux nations a exploré les possibilités d’échanges dans l’espace réduit laissé par le blocus.

Auparavant, des scientifiques cubains et américains avaient tracé une voie d’un intérêt considérable dans le processus de recherche complexe visant à trouver de nouvelles thérapies pour le traitement du cancer.

L’assistance mutuelle entre le Roswell Park Cancer Institute et le Centre d’immunologie moléculaire de La Havane a commencé par un intérêt scientifique et non commercial pour un vaccin antillais contre le cancer du poumon.

A l’heure où l’actuelle administration démocrate maintient la plupart des restrictions signées par Trump, le département d’État devrait tenir compte des demandes de onze villes américaines, où les responsables regardent bien au-delà des frontières locales pour le bien-être de la communauté.