"Nous aspirons à un nouvel ordre mondial, fondé sur la justice, l'équité et la paix..." a déclaré le leader historique de la révolution cubaine, Fidel Castro, et cela a été un engagement permanent de Cuba, qu'elle a défendu dans les forums internationaux, à la tête des mécanismes régionaux et par ses actions de solidarité au cours des décennies.

    Aujourd'hui, en tant que présidente pro tempore du Groupe des 77+ la Chine, responsabilité assumée au début de cette année, la plus grande des Antilles cherche à unir ses forces pour relever ensemble les défis communs et œuvrer au bien-être de nos peuples, dans un monde de plus en plus égoïste.

   À cette fin, il a été annoncé ces dernières heures que le sommet des chefs d'État et de gouvernement des nations membres de ce bloc de négociation et de coordination politique se tiendrait à La Havane en septembre.

   À cet égard, le président cubain Miguel Díaz-Canel a déclaré qu'il s'agirait d'une occasion propice pour renforcer l'unité et convenir des actions visant à trouver des solutions aux problèmes les plus urgents du monde d'aujourd'hui.

    La pauvreté, l'analphabétisme et les inégalités dans l'accès aux services de base pour une vie plus digne sont des problèmes des pays les moins avancés qui, comme l'a souligné le dirigeant cubain, sont exclus des bénéfices de la science, de la technologie et de l'innovation pour le développement.

    C'est pourquoi le thème de la réunion dans la capitale cubaine sera "Les défis actuels du développement : le rôle de la science, de la technologie et de l'innovation", un aspect essentiel pour avancer vers un progrès durable.

    Cuba n'a pas seulement insisté sur la nécessité de nouvelles relations internationales où prévaut la solidarité, mais c'est un principe de base de sa politique étrangère, qui s'est concrétisé par une aide inconditionnelle à tous ceux qui en ont besoin et par la mise à disposition de tous de ses réalisations et de ses expériences.

   La pandémie du COVID 19 a démontré la justesse de cette position en montrant que les graves problèmes internationaux ne peuvent être résolus que par la coopération, car les grandes transnationales capitalistes tirent profit de toute question qui leur rapporte.

   C'est pourquoi Díaz-Canel, en appelant à la réunion de La Havane, a souligné que les membres du groupe des 77 + la Chine, qui représentent ensemble 80% de la population mondiale et plus de deux tiers des membres de l'ONU, ont un besoin urgent de cette solidarité.

   La défense des intérêts communs du Sud est une priorité pour Cuba, à la tête du bloc, et à cette fin, elle fait entendre sa voix dans les différents forums internationaux, mais elle travaille aussi à des projets qui profitent aux nations membres.

   En presque six mois de présidence, le pays caribéen a participé à des moments importants pour le groupe, comme la participation à diverses réunions de l'ONU et l'organisation de réunions des ministres de l'éducation, du tourisme et de la culture sur le sol cubain.

     La réunion de septembre sera une nouvelle occasion de continuer à progresser dans la coordination des actions communes et d'unifier les positions pour que la voix du Sud soit entendue haut et fort.