Fidel et son legs internationaliste

Édité par Reynaldo Henquen
2023-11-24 13:46:07

Pinterest
Telegram
Linkedin
WhatsApp

Quand on parle de Fidel Alejandro Castro Ruz, el Comandante, Fidel, on parle aussi de révolution, de souveraineté, d'anti-impérialisme, d'internationalisme, de solidarité, de Cuba, des Caraïbes, de l'Amérique latine, de l'Afrique, du Sud.

 

Parmi ces concepts, l'internationalisme se distingue comme l'un de ses grands héritages, canalisé de manière exemplaire à travers le peuple cubain et la politique étrangère de la révolution, comme une pratique révolutionnaire fondamentale pour comprendre le développement politique des Caraïbes, de l'Amérique latine et de l'Afrique de ces derniers temps.

 

Nous partons de la transcendance des Première et Deuxième Déclarations de La Havane, respectivement en 1960 et 1962, dans lesquelles le premier cri de rébellion ferme contre l'interventionnisme américain a été lancé, revendiquant le droit à la pleine indépendance et l'exercice réel de la souveraineté nationale. Dans le cadre de ces définitions historiques de la révolution cubaine, Fidel a avancé une idée forte qui allait marquer l'avenir de la région sur de nombreux champs de bataille : à l'accusation selon laquelle Cuba veut exporter sa révolution, nous répondons que les révolutions ne s'exportent pas, qu'elles sont faites par le peuple. L'idée que les Andes sont appelées à être la Sierra Maestra de l'Amérique latine est un élément qui a inspiré des milliers de Latino-Américains à emprunter la voie de la lutte armée pour rechercher la transformation, pour étendre l'idée du socialisme et de la lutte anti-impérialiste.

 

La vocation internationaliste de la révolution cubaine promue par Fidel s'est également matérialisée dans le soutien aux luttes de libération nationale en Afrique, notamment en Angola, en Namibie, au Zaïre, en Guinée, au Cap-Vert et au Congo, par la présence, à différentes étapes, de plus de 300 000 combattants et de 50 000 civils entre 1960 et 1990. Des milliers de personnes ont donné leur vie dans cette mission de solidarité.

 

Quand on parle de Fidel Alejandro Castro Ruz, el Comandante, Fidel, on parle aussi de révolution, de souveraineté, d'anti-impérialisme, d'internationalisme, de solidarité, de Cuba, des Caraïbes, de l'Amérique latine, de l'Afrique, du Sud.

 

Actuellement, des dizaines de milliers de Cubains sont en mission sociale dans des pays d'Amérique latine, des Caraïbes et d'Afrique. Il s'agit principalement de médecins, d'alphabétiseurs, de travailleurs sociaux et de techniciens du sport. Leur action internationaliste est un exemple probant de la vocation humaniste inspirée par Fidel, laissant sans fondement les critiques historiques des oligarchies latino-américaines qui ont toujours souligné le danger que Cuba représente soi-disant pour nos peuples.

 

Le 25 novembre 2016, le dernier des grands du XXe siècle et le premier du XXIe siècle s'en est allé physiquement, mais pas sa pensée et son héritage. Fidel occupe une place unique dans l'histoire de l'Amérique latine et des Caraïbes. Il a été un créateur d'idées de changement et de révolution, et de voies pour les mettre en pratique, même dans les contextes les plus défavorables et les plus complexes.

 

Il a été un bâtisseur au service des peuples, au-delà du discours, dans la pratique concrète, une référence d'authentique solidarité fraternelle et d'internationalisme, si nécessaires aujourd'hui pour surmonter la crise de civilisation qui pourrait entraîner la fin de notre espèce. C'est pourquoi la pensée, l'exemple et l'héritage de Fidel sont essentiels pour mener les batailles nécessaires à la défense de l'humanité.

 



Commentaires


Laissez un commentaire
Tous les champs sont requis
Votre commentaire ne sera pas publié
captcha challenge
up