par Guillermo Alvarado
La bande de Gaza connaît déjà une catastrophe humanitaire de grande ampleur en raison des bombardements massifs et aveugles que l'État sioniste d'Israël mène contre la population civile palestinienne désarmée qui s'entasse sur le territoire.
Selon le Fonds des Nations unies pour l'enfance (UNICEF), les attaques de Tel-Aviv ont déjà tué plus de 13 000 enfants, soit plus que tous les enfants tués dans les conflits armés dans le monde au cours des quatre dernières années.
Catherine Russell, directrice exécutive du mécanisme des Nations unies, a déclaré que des milliers d'enfants ont été blessés et que beaucoup sont portés disparus, bien que l'on présume qu'un grand nombre d'entre eux se trouvent sous les décombres.
Elle a ajouté que l'agence n'avait jamais vu un bilan aussi lourd dans aucun autre conflit de la planète.
De nombreux survivants souffrent d'un manque de nourriture et certains sont si mal nourris qu'ils ne peuvent même pas pleurer.
Il s'agit de l'un des actes les plus barbares et inhumains de ces derniers temps et le plus grave est le haut degré d'impunité dont jouissent ses auteurs, protégés par les États-Unis et certains de leurs principaux alliés occidentaux, qui fournissent à Israël des armes et du matériel de guerre.
Tout aussi grave est l'indifférence de nombreux gouvernements qui, malgré l'intense mobilisation de leurs peuples pour défendre la cause palestinienne, refusent de mettre en œuvre des mesures contre le régime du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de ses dirigeants.
Lors d'une marche au Chili la veille, plusieurs participants ont appelé les organisations humanitaires à dépasser les déclarations et les condamnations pour passer à l'action concrète.
L'une des propositions faites dans ce pays d'Amérique du Sud était d'appliquer à l'État d'Israël un isolement similaire à celui imposé par la plupart des pays à l'Afrique du Sud pour éliminer l'apartheid.
Il est criminel de maintenir des relations économiques et commerciales avec une nation qui a du sang innocent sur les mains, ont-ils déclaré.
Le fait est que la catastrophe annoncée il y a peu par l'ONU à Gaza est déjà en train de se produire, mais il n'y a pas de réponse proportionnelle de la part de la communauté internationale, qui soit a profondément peur d'Israël, soit se soucie peu de la vie de plus d'un million de Palestiniens.