Le vrai visage de l’extrême droite

Édité par Reynaldo Henquen
2024-05-22 09:10:45

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Par Guillermo Avarado

 

Dimanche dernier a eu lieu à Madrid, capitale d’Espagne, une réunion de l’extrême droite internationale, appuyée par le parti VOX afin de récolter des voix face aux élections du Parlement Européen du prochain 9 septembre.

À mon avis, cette réunion, dont la haine et l’effronterie ont marqué le ton de chaque propos, aura un tout autre résultat que celui qui attend Santiago Abascal et sa piétaille car on y a bafoué toutes les normes de coexistence pacifique, d’éthique et du sens commun.

Le chef de file espagnol a lui-même commencé : il s’est attaqué aux initiatives comme le Programme 2030, la nouvelle donnée écologique et ce qu’on appelle “la pensée woke”, des sujets sur lesquels il conviendrait de s’attarder un peu.

Le Programme 2030 est conformé par 17 objectifs établis par l’ONU dans le but d’éliminer des problèmes comme la pauvreté, la famine, les inégalités, l’analphabétisme, et d’autres fléaux. L’organisme international a fixé le 2030 comme date butoir.

La nouvelle donnée écologique est un rassemblement d’efforts visant a stoppé le changement climatique qui, à l’heure actuelle, cause des morts massives, oblige à des communautés entières à se déplacer et qui menace la vie dans la planète.

Quant à la pensé woke, il s’agit d’un terme qui a fait surface dans les communautés noires des États-Unis et qui s’utilise pour faire allusion à quelqu’un qui soit partisan de l’égalité de toutes les personnes, sans tenir compte de leurs races, orientation sexuelle ou condition de vie.

Ainsi, moi, j’ai une pensé woke, j’appuie le programme 2030, même si je n’ignore pas qu’on ne pourra pas y parvenir à cause des gens comme Abascal, et je veux que mes petits-enfants et mes arrières petits-enfants vivent dans un monde où il soit possible de respirer.

Mais la maladresse de ce forum ne s’y est pas bornée : quelques invités ont fait montre de leur sottise et ont donné un portrait complet de ce qui signifie l’extrême droite aujourd’hui.

Parmi eux, le chilien José Antonio Kast, qui a employé la formule de « travesti politique » pour parler du président de son pays, expression rejetée même par la droite.

Le comportement de l’argentin Javier Milei a été encore pire : il a avoué qu’il se sentait guidé par l’esprit de ses chiens.

L'investiture présidentielle, ou le fait d’y être comme représentant de son pays et comme invité d’Espagne n’ont pas du tout limité sa conduite. Il a même traité de corrompue la femme du président Pedro Sanchez, causant un conflit international de lourdes conséquences.

Même si l’Europe continue à être très ancienne, mais moins cultivée et moins sage qu’auparavant, ces attitudes ont nui à la réputation de VOX, difficultant ainsi la récolte de votes.



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