La paix et le dialogue ont gagné au Venezuela

Édité par Reynaldo Henquen
2024-07-30 21:46:11

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Par María Josefina Arce

Les Vénézuéliens se sont rendus aux urnes ce dimanche, lors d'élections générales marquées depuis leur convocation en mars dernier par une intense campagne médiatique de l'extrême-droite, avec l'approbation des États-Unis, qui ont soutenu toutes sortes d'actions déstabilisatrices contre la nation sud-américaine pendant plus de deux décennies.

Dix candidats à la présidence étaient en lice aux nouvelles élections, neuf de ce qu'on appelle l'opposition et l'actuel chef de l'État, Nicolás Maduro, pour le Gran Polo Patriótico (Le Grand Pôle Patriotique), qui a remporté une victoire retentissante et a été élu pour un nouveau mandat.

Le Conseil national électoral, dans son premier rapport après le dépouillement de 80 % des votes et une tendance irréversible, a déclaré que Maduro avait obtenu 51,20 % des voix.

L'entité a dénoncé une attaque contre le système électoral, qui a retardé l'information des résultats que les Vénézuéliens attendaient avec calme et discipline.

Ce n'est pas la première fois que, dans un contexte électoral, la machine des éléments les plus rétrogrades de la société, soutenue par Washington, qui s’obstine à s'immiscer (c’est plus fréquent) dans les affaires intérieures du Venezuela, se met en branle.

C'est le cas depuis l'accession d'Hugo Chávez à la présidence en 1999. Les attaques contre la révolution bolivarienne et ses programmes sociaux en faveur des plus humbles, toujours oubliés par les gouvernements précédents, livrés au grand capital, ont été constantes.

Des attaques qui se sont multipliées au cours des plus de trente processus électoraux qui se sont déroulés dans le pays sud-américain depuis cette année-là jusqu'à aujourd'hui, avec une forte participation des Vénézuéliens.

Rappelons que la droite a toujours eu recours à l'argument éculé de la fraude, sauf, soulignent les experts, lorsque le résultat lui était favorable, comme en 2015, lorsqu'elle a obtenu la majorité à l'Assemblée nationale.

L'oligarchie a toujours opportunément oublié que le système électoral vénézuélien a été décrit comme sûr et fiable. Nicanor Moscoso, président du Conseil des experts électoraux d'Amérique latine, l'a répété ces dernières heures à Caracas.

Mais ils ont toujours essayé de manipuler l'opinion publique et ont laissé la voie libre pour recourir à leur mot favori : la fraude, à chaque échec aux urnes.

Aujourd'hui, même la Plataforma Unitaria Democrática (Plate-forme Unitaire Démocratique) de María Corina Machado, une ancienne de Washington qui a promu la candidature d'Edmundo González, qui a obtenu 44,2 % des voix, a refusé de signer un accord qui reconnaîtrait les résultats des élections.

Les autorités ont garanti un processus transparent, ce qui a été confirmé par la présence sur le territoire vénézuélien de quelque 700 observateurs internationaux et 1 326 journalistes étrangers et nationaux.

En outre, plus de 388 000 soldats ont été déployés dans les bureaux de vote pour garantir la paix et la tranquillité le jour des élections, auxquelles plus de 21millions de citoyens ont été appelés à participer.

Les Vénézuéliens ont voté ce dimanche pour la paix, le dialogue, la défense de leur souveraineté face aux attaques internes et externes, et pour le progrès économique et social de la nation.



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