
Auteur : Maritza Gutiérrez
Le cynisme des déportations massives et des menaces de déportation continue de marquer la politique américaine à l'égard des migrants, affectant également les Cubains. Depuis des décennies, la politisation de la question et le Cuban Adjustment Act ont conduit à un traitement complaisant qui encourage la migration irrégulière et désordonnée, mettant leur vie en danger.
Cette situation est complexe et délicate, et la réalité à laquelle sont confrontés les migrants cubains et autres, aux mains des politiciens américains, est alarmante et inquiétante, en plus de violer leurs droits.
Selon le droit international et les principes des Nations unies, les migrants ont des droits reconnus qui garantissent leur dignité et leur bien-être. Ils méritent d'être accueillis et protégés, et non d'être menacés d'expulsion et d'incertitude.
En ce sens, le ministre cubain des affaires étrangères, Bruno Rodríguez, a dénoncé les menaces d'expulsion et la révocation du statut juridique temporaire de plus de 350 000 migrants, démontrant le manque d'humanité et d'empathie des politiques migratoires des États-Unis.
Ses déclarations mettent en évidence le cynisme des politiciens qui menacent d'expulser ces migrants, alors qu'ils connaissent les causes qui les ont poussés à quitter leur pays.
Le blocus économique prolongé des États-Unis contre Cuba a dévasté l'économie nationale et la qualité de vie des Cubains, constituant l'une des principales causes de l'émigration à la recherche du soi-disant "rêve américain".
La révocation du statut juridique temporaire, qui laisse les migrants dans une situation d'insécurité et de vulnérabilité, est un acte de cruauté qui doit être dénoncé.
Comme l'a exprimé le ministre des affaires étrangères Bruno Rodríguez, l'encouragement du gouvernement américain à mentir à la frontière pour être reconnu comme réfugié, utile pendant des décennies pour ses campagnes contre Cuba, n'est désormais plus d'aucune utilité pour les dirigeants anti-immigration actuels, ce qui démontre un manque de cohérence dans leurs politiques migratoires.
La décision de révoquer la "liberté conditionnelle humanitaire" sous le prétexte de freiner l'immigration irrégulière ignore les causes réelles de l'immigration irrégulière et s'ajoute aux actions visant à intimider les migrants cubains et leurs familles.
Il convient de noter que la coopération de Cuba avec les États-Unis sur les questions de migration est sérieuse et efficace depuis des années. Cuba a toujours réitéré et démontré par de multiples actions son engagement et sa volonté de maintenir la coopération pour favoriser une migration régulière, sûre et ordonnée, mais la réalité est qu'ils ne remplissent pas leur part de ces accords.