Par Roberto Morejón
Une représentation cubaine avec pour mission d'expliquer les opportunités commerciales qu'offre notre pays participera à l'un des forums du Septième Sommet des Amériques, celui consacré aux affaires.
Dans une ambiance de méconnaissance et de manipulation de la réalité cubaine, créée par les transnationales de l'information, la réunion au Panama s'ouvre pour faire connaître le panorama des investissements étrangers à Cuba et l'existence de la zone spéciale de développement du port du Mariel.
Dans cette zone, qui fait encore l'objet d'investissements, sont conçus des services essentiels tels que le chemin de fer, le ravitaillement en eau, l'électricité et les communications.
Au Panama la délégation cubaine aura l' occasion de parler de plus de 300 demandes d'investissements au port du Mariel, dont la documentation requise est encore en train de se préparer.
Parmi les pays les plus intéressés figurent l'Espagne, l'Italie, la Chine, le Panama, le Brésil, le Mexique, le Canada, la Russie, la France et le Portugal.
Les domaines les plus représentés dans les propositions d'investissements au Mariel sont l'industrie, les activités de la logistique et l'énergie renouvelable.
Par ailleurs, les chefs d'entreprise cubains donneront au Panama des détails concernant le fonctionnement partiel du terminal de conteneurs de ce port, qui a déjà capacité pour 250 containers de 20 pieds qui étaient auparavant reçus au port de la Havane.
Le déplacement total des opérations d'un port à l'autre a précisément constitué l'une des fonctions fondamentales qui a assumé ce terminal du Mariel en 2014.
Compte tenu des attentes des Amériques, il conviendra de mettre en exergue que les Cubains ont définie une stratégie pour que le trafic de marchandises à travers le canal de Panama et de celui entamé au Nicaragua, soit lié de certaine façon au Terminal de Conteneurs du Mariel.
Aussi bien cette zone spéciale de développement que le terminal font partie d'une stratégie du modèle économique conformément aux exigences de notre pays et la conjoncture internationale.
Comme partie de ces changements augmentent à Cuba le nombre de coopératives, ce qui avec l'élargissement du travail à leur compte témoigne du terrain qui gagnent ces formes de gestions non étatique dans notre pays.
Justement la délégation cubaine qui participera au forum de commerce du Sommet des Amériques est formée d'un important producteur de tabac et des présidents d'une coopérative agricole et d'une coopérative de taxis respectivement.
À la différence de l'image de notre pays que certains médias veulent transmettre, montrant Cuba comme une société fermé, notre économie, de même que tout le pays s'ouvrent au monde. La rencontre au Panama sera donc, le moment opportun pour en discuter sur un pied d'égalité.
