Par María Josefina Arce
Le blocus génocidaire que les États-Unis maintiennent contre Cuba n'a pas empêché l'avancée vertigineuse de notre pays dans le domaine de la cardiologie, ce qui a permis d'élever la qualité et l'espérance de vie des personnes souffrant de maladies cardiovasculaires. Actuellement les maladies cardiovasculaires et les accidents cerebro-vasculaires occupent la seconde cause de mort à Cuba. Depuis l'année 2012, les maladies du cœur ont été devancées par le cancer.
Les progrès faits par la médecine cubaine dans cette branche sont comparables à ceux des pays développés.
Lors du 22 è Symposium International de Cardiologie Interventionniste qui a siégé à La Havane, plusieurs participants ont fait l'éloge des résultats de notre île dans cette spécialité et du haut niveau scientifique des professionnels cubains de la santé.
Le docteur Carlos Macaya, chef des Services de Cardiologie de l'hôpital universitaire clinique de San Carlos, appartenant à l'Université Complutense de Madrid, a mis en exergue les progrès de l'Institut de Cardiologie et de Chirurgie Cardiovasculaire qui a été le pionnier à Cuba cela fait 30 ans de la cardiologie interventionniste.
Carlos Macaya a signalé qu'il y a à Cuba 7 centres de cardiologie y compris le Centre de cardiologie pédiatrique William Soler, fondé en 1986, qui ont marqué un tournant favorable dans le traitement des cardiopathies congénitales, dont le taux de mortalité jusqu'à ce moment là était très élevé.
Grâce au travail de ce réseau national de cardiologie pédiatrique, le taux de mortalité infantile pour cette maladie a diminué de plus de 80% ces 30 dernières années.
Il existe dans chaque province, dans chaque arrondissement ou district une équipe chargée du diagnostic et du traitement des enfants ayant à la naissance des cardiopathies. Lorsque des interventions chirurgicales ou de traitements spécialisés sont nécessaires, les enfants sont envoyés dans des centres de cardiologie sans aucun coût pour les patients ou les accompagnateurs.
Ces institutions se font remarquer par la communication franche avec les patients et les proches qui reçoivent une explication détaillée sur la maladie, les traitements, les pronostics et les risques.
Le docteur Manuel Gómez, spécialiste en en cardiologie de l'hôpital Torres Cárdenas, d'Arméria, en Espagne a qualifié d'excellente la préparation des cardiologues cubains, opinion partagée par de nombreux spécialistes dans le monde, comme il a été prouvé lors du 22è Symposium International de Cardiologie Interventionniste.
Manuel Gómez a assuré que bien que son pays dispose de techniques très avancées, ils apprennent toujours beaucoup avec les spécialistes cubains.
Malgré les restrictions découlant du blocus, Cuba a pu surmonter les difficultés et elle offre des soins de la plus haute qualité aux patients souffrant de maladies du cœur, qui y voient une possibilité d'améliorer leur qualité de vie.