Par María Josefina Arce.
204 ans après avoir obtenu son indépendance de l'Espagne, le Venezuela livre à l'heure actuelle une dure bataille pour libérer son économie de la situation de séquestration dans laquelle l'ont plongé certains secteurs réactionnaires, avec l'appui des États-Unis.
Le président Maduro a appelé le peuple à gagner cette bataille définitive de la paix, pour la stabilité, le futur du Venezuela et pour son indépendance, une bataille pour libérer économiquement le Venezuela, qui est l'objet d'une guerre pour créer le mécontentement chez la population.
Certes, la stratégie de l'oligarchie a provoqué de sévères désapprovisionnements des marchés, la contrebande d'articles de première nécessité, une inflation galopante, la population est consciente que des changements économiques sont nécessaires, mais elle est majoritaire à penser que le gouvernement du président Maduro doit en être à la tête.
Une récente étude de l'Institut de sondage Hinterlaces a révélé que 62% de la population vénézuélienne est favorable à une solution des problèmes économiques que traverse le pays sans que cela implique le renversement du gouvernement présidé par Nicolas Maduro.
Ce résultat démontre qu'il y a un appui majoritaire des Vénézueliens à la continuité de la Révolution bolivarienne et aux programmes sociaux en faveur de tous, mais tout spécialement des couches les plus humbles, mis en marche par le président Hugo Chavez à son arrivée au pouvoir en 1999, des programmes qui ont été maintenus et renforcés par le gouvernement de Maduro.
Ces initiatives ont permis entre autres que le Venezuela ait reçu une reconnaissance de la FAO, l'Organisation des Nations Unies pour l'Agriculture et l'Alimentation suite aux progrès faits par ce pays dans la lutte contre la faim et dans les efforts pour garantir la souveraineté alimentaire du pays.
Mais les autorités font face à une guerre économique féroce, déclenchée par la droite, qui a profité de la baisse du prix du pétrole, pour tenter de déstabiliser le gouvernement bolivarien, favoriser sa chute et le retour à un passé néolibéral de faim et de misère.
Cependant, le gouvernement de Maduro a adopté des mesures rapides pour palier cette situation qui affecte le peuple. Les Marchés d'aliments Mercal où la population peut acheter des produits subventionnés par l'état ont continué à fonctionner.
Des conseils populaires de ravitaillement et de production ont été créés. À l'heure actuelle il en existent plus de 7 000. Ils ont pour mission d'affronter la guerre économique de la droite locale, ils doivent combattre la spéculation, l'accaparement et la contrebande de produits essentiels.
Le Venezuela est un exemple des politiques publiques adoptées pour combattre la faim, un acquis que l'oligarchie tente de saboter et que le peuple vénézuélien n'est pas prêt à se laisser arracher.