La course contre la montre pour le Sommet International sur le Climat a commencé

Édité par Lisandra Marrero
2015-07-22 14:14:29

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Par Guillermo Alvarado:

Des hommes politiques et des experts sont davantage conscients du fait que le Sommet International sur le climat, qui se tiendra à Paris en décembre prochain, représente une opportunité cruciale, pour freiner le chaos entrainé par des phénomènes comme le réchauffement global et l'émission excessive de gaz nuisibles à l'atmosphère.

Cette semaine deux réunions ont eu lieu dans la capitale française. La première a été convoquée par le ministre des Affaires Étrangères, Laurent Fabius, pour essayer d'aboutir à un accord de protection de l'environnement respecté par tous les pays.

En même temps, des personnalités politiques, scientifiques, religieuses, des Indiens et des leaders sociaux ont réalisé un ¨sommet de consciences¨ afin de jeter les bases pour concrétiser un pacte sauvant notre espèce du désastre, une catastrophe dont l'humanité elle même est responsable.

Le message émis par cette rencontre est clair: il faut parvenir à un accord à Paris car cette question concerne non seulement les chefs d'État et de gouvernement, mais aussi les habitants de la planète.

Tout le monde s'accorde à dire que le temps s'écoule mais les pays développés, qui sont à l'origine de ce problème, continuent à nier leur responsabilité.

Comme l'a signalé récemment le Prix Nobel de la Paix 1996 et ancien président du Timor Oriental, José Ramos Horta, ¨c'est vrai qu'il est difficile de renoncer au confort découlant d'un modèle de développement consumériste , mais quand il s'agit d'un désastre global, il n'y a pas d'autre alternative. »

Pour sa part, le représentant de la présidence française pour la défense de la planète, Nicolás Hulot, a indiqué que la crise climatique, constitue une grande injustice car des populations sont victimes de catastrophes naturelles telles que des orages violents ou des sécheresses terribles. C'est pourquoi beaucoup d'entre eux sont contraints d'abandonner leur terres.

Le fonctionnaire a également relevé qu'il s'agit de choisir entre la paix et le conflit et il a ajouté que ¨nous devons choisir la paix¨.

Du 30 novembre au 15 décembre prochains dans la Ville Lumière, des représentants de 195 pays membres de l'ONU essayeront de se mettre d'accord sur un objectif concret: limiter l'augmentation de la température mondiale à deux degrés par rapport à l'époque pré-industrielle.

S'ils échouent, comme cela a été le cas lors de plusieurs réunions qui se sont tenues au cours de dernières 20 années, l'avenir s'avère sombre. Qu'est-ce que nous ferons alors?

Existera-t-il un niveau suffisant de conscience et d'organisation sociale et civile pour briser la résistance des riches à abandonner leurs privilèges et ainsi nous sauver tous?

Ou, peut-être, marcherons-nous vers la catastrophe écologique comme des brebis effrayées, sans opposer de la résistance?

Nous, les plus de 7 milliards d'habitants du monde entier, nous aurons la parole à ce moment.

 



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