Par Guillermo Alvarado
À l'occasion aujourd'hui de la Journée Mondiale des Droits Humains, il convient de rappeler que pour Cuba le respect de ces garanties est un principe de base depuis le début de nos guerres d'indépendance, résumé de façon magistrale par le Héros National cubain, José Martí lorsqu'il a dit: “ Je veux que la loi première de notre République soit le culte des Cubains à la dignité pleine de l'homme”.
Même s'il y a eu des années obscures durant la période néo-coloniale, le respect des droits fondamentaux est revenu sur le devant de la scène et est devenu une réalité après le triomphe de la Révolution, le 1er janvier 1959.
À partir de ce moment-là la priorité a été centrée dans la préservation du droit à la vie, qui est sans doute le plus important de tous, car il est essentiel pour pouvoir jouir de tous les autres.
Les indicateurs de Cuba en ce sens,sont comparables à ceux des grandes puissances et parfois ils sont même supérieurs, ce qui est extraordinaire pour un petit pays, sans grandes ressources naturelle et qui est soumis depuis plus d'un demi siècle,à un cruel blocus économique, commercial et financier.
En 2014, notre pays a eu un taux de mortalité infantile de 4,2 pour mille, inférieur à celui des États-Unis, d'Espagne, d'Australie et du Canada. Seuls le Japon, la Hollande, la Suisse et la République Tchèque se situent devant Cuba.
Pour pouvoir se rendre compte combien la Révolution a fait en faveur de la vie des Cubains il suffit de jeter un coup d'œil aux statistiques de 1958. Cette année-là, le taux de mortalité a Cuba a atteint 60 pour 1000.
La Révolution non seulement garantit le droit à la vie, mais à une vie pleine, avec une qualité non négligeable, grâce à un système de santé universel fondé sur la prévention, à une éducation gratuite à tous les niveaux, à des programmes culturels, sportifs et des loisirs dont l'accès est garantit à tous les citoyens. Tout cela permet à toutes les personnes, indépendamment de leur sexe, race ou croyance religieuse de se réaliser.
Les efforts consentis par le gouvernement révolutionnaire dès les premiers moments après le triomphe de la Révolution pour éradiquer la plus cruelle des formes d'oppression existant au monde : l'ignorance, méritent une mention spéciale. À Cuba ce sont uniquement les individus qui mettent des limites à leur formation intellectuelle, académique ou scientifique. Ils peuvent étudier sans aucun coût depuis la maternelle jusqu'à l'enseignement supérieur. Sur le plan culturel, un vaste éventail est mis à la disposition de tous les Cubains. Des festivals de cinéma, de musique et de théâtre, des foires de livres, des spectacles de ballet, des expositions d'arts plastiques et d'artisanat, toujours guidés par le principe énoncé par José Marti qui était d'avis qu'être cultivé est la seule façon d'être libres.
Contrairement à d'autres pays, ayant la réputation d'être cultivés et où la religion est utilisée pour aiguiser la haine et la méfiance, ici chacun peut pratiquer la foi de sa préférence en toute liberté ou ne croire en rien, si tel est son choix.
Nous devons rappeler que Cuba aide d'autres peuples du monde à garantir à leurs citoyens des droits essentiels comme la santé et l'éducation ; Grâce à ses programmes solidaires, à ses missions internationalistes dont l'une des plus courageuses et humanitaires est celle que des médecins cubains ont accompli en Afrique de l'Ouest contre l'Ebola, mission qui a éveillé le respect et la reconnaissance dans le monde entier.