Les participants au deuxième Plenum du Comité central du Parti approuvent un diagnostic et des idées pour perfectionner le travail du pouvoir populaire à Cuba

Auteur : Yaima Puig Meneses | internet@granma.cu

Auteur : René Tamayo León | internet@granma.cu

Auteur : Alina Perera Robbio | perera@juventudrebelde.cu

23 octobre 2021 20:10:33

II complet du CC PCC

Photo : Estudios Revolución

Une proposition de diagnostic et de plan pour le renforcement du pouvoir populaire à Cuba a été présentée, ce samedi après-midi, au Plenum du Comité central du Parti qui s’est tenu le premier jour au Palais des Conventions.

Homero Acosta Álvarez, Secrétaire de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire, a donné une explication détaillée sur ce sujet qui, a-t-il dit, a une importance fondamentale pour le pays parce qu’il contient en soi le capital symbolique de la Révolution. «Le pouvoir populaire, a-t-il dit, a une expression très concrète».

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Dans ses paroles au Plenum, Homero Acosta a déclaré que la proposition avait pour base l’étude de documents fondateurs, qui comprennent des interventions du commandant en chef Fidel Castro Ruz, du général d’armée Raúl Castro Ruz, et du camarade Blas Roca. Les résolutions des congrès multipartites successifs et les diverses incursions académiques concernant le pouvoir populaire et son expression constitutionnelle ont également été utiles.

Parmi les déficiences qui affaiblissent la portée du pouvoir populaire, Homero Acosta a mentionné l’absence de solution des problèmes sociaux et des opinions répétées de la population, des difficultés dans le fonctionnement des assemblées municipales, et à un déploiement parfois limité de l’Assemblée nationale du pouvoir populaire.           

En ces temps, l’épidémie de la COVID-19 et la situation économique et sociale difficile ont été –a-relevé Homero Acosta-, des facteurs très défavorables au bon fonctionnement du Pouvoir Populaire. Cela fait deux ans , a précisée Homero, que l’on ne peut pas rendre des comptes à la population à cause du nouveau coronavirus.

D’autres éléments négatifs ont été liés aux limitations qui existent en ce qui concerne la connaissance des dispositions de la Constitution et des lois. En 2019, la Constitution a été adoptée, a ajouté Homero, mais il n’a pas été possible de développer des activités de formation au sujet d’un texte aussi important.

D’autre part, a-t-il souligné, tout ce qui peut être fait en fonction de renforcer le rôle du délégué de circonscription, figure à laquelle l’ennemi de la Révolution cherche non par hasard à ôter son prestige, revêt une grande importance.

Parmi les concepts proposés dans le document, il y a la défense d’un système d’organisation étatique, fondé «sur le pouvoir souverain du peuple qui intègre différents types d’organes dans les différentes instances».

L’approche du peuple en tant que centre du système a également été partagée lors de la réunion, de même que l’idée que quelque chose d’aussi important que la responsabilité du délégué doit être vraiment utile.

Le premier secrétaire du parti dans la province de Granma, Federico Hernández Hernández, a déclaré que la durabilité de ce que nous ferons dépendra de la façon dont le pouvoir populaire fonctionnera. C’est pourquoi il a également alerté sur le manque de qualité dans les assemblées, dans le travail communautaire, ou sur des réalités qui doivent être transformées avec agilité. Je crois, a-t-il dit, que nous sommes à un moment historique excellent pour changer cette situation.

Le scientifique et député à l’Assemblée nationale du pouvoir populaire, Yuri Valdés Balbín, a attiré l’attention sur les différentes manières dont les problèmes dans les quartiers sont résolus, et sur la façon dont les mécanismes de participation ont si souvent échoué.          

Nos délégués sont admirables, a souligné Yuri, la voie naturelle est de les former, et ensuite il a rappelé comment la municipalité est devenue un espace de prise de décisions pour le fonctionnement du pouvoir populaire.

Inclure les sciences sociales, et travailler à la préparation des leaders sociaux, ont été les prémisses évoquées par la Vice-Présidente, Inés Maria Chapman Waugh, dans une réflexion collective qui a analysé les voies pour améliorer le travail du Pouvoir Populaire.

De son côté, la Contrôleuse générale de la République, Gladys Bejerano Portela, a apporté un regard auquel n’ont pas échappé  la perversité du blocus états-unien, les carences qui ralentissent la solution d’un problème aussi récurrent dans la population que celui du logement, et elle a souligné le thème de la municipalité, espace où, à son avis, il s’impose de soutenir un groupe qui complète l’intendance dans la gestion organisée et contrôlée des défis du territoire.

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«Je pense que les délégués du pouvoir populaire sont des héros», a déclaré Gladys, qui les a décrits et qui a parlé d’eaux comme étant de personnes qui doivent parler face à face au peuple et dont beaucoup sont défiés par la réalité.

Vers la fin de la rencontre, le Président de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire, Esteban Lazo Hernández, a souligné que ce thème concerne, directement, la survie de la Révolution, de notre système démocratique, et du socialisme dans l’île.

Le pouvoir populaire à Cuba, a-t-il dit, est un système totalement nouveau et autochtone, basé sur nos propres expériences et sur les idées de Fidel et de Raul.

En raison de l’importance de son fonctionnement, Lazo a insisté sur le rôle de premier plan que joue la formation des artisans de ce pouvoir qui doit être au centre de tout ce qui fait bouger le pays.

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