La Havane, 7 août, (RHC).- Les mangroves du Parc national Jardines de la Reina, Les Jardins de la Reine font l'objet de plusieurs programmes de préservation mis en place avec la participation des Nations Unies et du Fonds national pour l'Environnement.
Les Jardins de la Reine, un parc de quelque 2 kilomètres carrés dans la province de Camagüey, ont vu leur biodiversité affectée ces derniers temps par des ouragans, par des fortes pluies et par les vents du Sud.
Des experts du ministère cubain de la Science, la Technologie et l'Environnement ont lancé une mise en garde contre les effets de l'avancée de la mer qui, sans la barrière qu'opposent les mangroves, ont endommagé les plages, provoqué la contamination de sources d'eau douce, et modifié le littoral.
Elba Rosa Pérez, ministre de la Science, la Technologie et l'Environnement a déclaré à l'agence Prensa Latina que la préservation des mangroves pour la récupération des plages de sable, des sources d'eau et des sols est une priorité dans la province de Camagüey.
Elle a expliqué que des mesures ont été prises pour éviter l'abattage des mangroves, mesures qui sont accompagnées d'une campagne d'éducation sur leur importance pour l'environnement.
D'autres localités sur les côtes de la province de Camagüey : Esmeralda, Sierra de Cubitas, Florida et Nuevitas font également l'objet de plans stratégiques découlant du programme national de lutte contre les effets du changement climatique connu chez nous comme la Tâche Vie.
Ces localités, sérieusement endommagées en septembre 2017 par l'ouragan Irma, connaissent à l'heure actuelle un programme dont la première phase, allant jusqu'à 2020, comprend le versement de sable dans les plages, la plantation de mangroves et le monitoring de l'écosystème.