Large répercussion en Europe du décès de Fidel Castro

Édité par Tania Hernández
2016-11-27 11:49:40

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La Havane, 27 novembre, (RHC).- La vie et l'œuvre de Fidel Castro et ce que représente pour les Cubains sa mort, sont les thèmes principaux des médias en Italie, Serbie et d'autres pays européens.

Des agences comme l'ADN Kronos se fait l'écho du message de condoléances adressé par le président italien, Sergio Mattarella, à son homologue Raúl Castro, dans lequel il exprime sa profonde tristesse pour le décès de celui qu'il a qualifié d'un des protagonistes de l'histoire de son pays et de la vie du monde.

"Le Commandant qui a fait une révolution sans la perdre » est le titre d'un article du prestigieux journaliste italien Gianni Miná, qui est publié par le journal "Il Manifesto". Dans cet article il met en exergue le legs de Fidel Castro et il parle de sa dernière rencontre avec lui, en septembre 2015, durant la visite du Pape François à Cuba.

Pour sa part, le journaliste et cinéaste chilien, Luis Sepúlveda Con un "gracias Fidel" y "hasta la victoria siempre", rend un hommage au leader cubain par un article paru dans le journal italien La Stampa qui titre « Merci Fidel et Jusqu'à la victoire toujours ».

Il souligne dans son article qu'aujourd'hui est un jour pour le rappel révolutionnaire, pour la douleur de ceux qui ont eu le courage d'abandonner une existence docile et pour rejoindre le chemin sans retour de la lutte révolutionnaire.

Les plus importants médias de Serbie se font l'écho des répercussions à Cuba et dans le monde pour le décès de Fidel Castro.

La chaîne de télévision RTS cite une dépêche de l'agence Tanjug, qui porte sur la mobilisation spontanée des étudiants autour de la statue de Alma Mater qui trône en haut du grand escalier donnant accès à l'Université de La Havane, sous le mot d'ordre : Je suis Fidel.

Le journal Kurir, dans sa version numérique, publie deux photos sur la rencontre entre le président serbe Tomislav Nikolic et Fidel en 2015 et sur l'accueil que le président de l'ancienne Yougoslavie, Josip Broz Tito à l'île de Brioni, en mars 1976.

Par ailleurs, des gens un peu partout dans le monde, en Italie, en Russie, au Mexique, au Pérou, en Argentine, déposent des fleurs dans les grilles des ambassades cubaines à la mémoire du leader cubain.



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