Bogota, 27 décembre (RHC)- L'Armée de Libération Nationale a réaffirmé sa disposition de continuer à dialoguer en faveur de la paix avec le gouvernement colombien.
Elle a confirmé sa participation à la rencontre du 10 janvier dans la ville équatorienne de Quito où débuteront les conversations formelles.
Dans un message de fin d'année adressé au peuple colombien, la guérilla a signalé que le gouvernement entrave le processus de paix en imposant des conditions.
Auparavant, le président colombien, Juan Manuel Santos, avait exigé de cette organisation la libération de l'ex-congressiste Odín Sánchez comme condition sine qua non du début des conversations, mais la guérilla a rejeté tout type de condition préalable. Elle a réitéré sa demande de décréter un cessez-le-feu bilatéral pour instaurer un climat favorable à l'entente.
La guérilla a également condamné l'assassinat systématique de leaders populaires et sociaux et la vague de répression au point de vue économique et politique.