La guérilla colombienne réitère que la substitution de cultures illicites doit respecter les droits de l'homme

Édité par Michele Claverie
2014-01-20 16:04:36

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La Havane, 20 janvier (RHC-EFE)- Les FARC-AP, les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie- Armée du Peuple ont souligné à La Havane, que les plans de substituer dans leur pays les cultures de coca, de coquelicot et de marihuana doivent être appliqués en respectant les droits de l'homme des planteurs.

Dans un communiqué lu par Marco León Calarcá, un des porte paroles des FARC aux dialogues de paix , elles ont réclamé du gouvernement une politique de substitution de ces cultures illicites basée sur la volonté des paysans et concertée avec eux. Les FARC insistent sur le fait qu'il n'y ait pas d'éradication des champs de coca jusqu'à ce que des plans alternatifs soient mis en marche.

Marco León Calarcá a rappelé que les causes de l'apparition et de l'éparpillement de ces plantations sont économiques et parmi elles se trouvent la pauvreté et la misère des communautés paysannes, indiennes et d' Afro-descendants.

Le nouveau cycle de dialogues entre le gouvernement colombien et les FARC-AP, pendant lequel seront abordés les problèmes des drogues et le narcotrafic, devra se terminer le 23 janvier prochain.

 



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