Buenos Aires, 4 mai (RHC)- Des partis politiques et des organisations de défense des droits humains de l'Argentine ont condamné la décision de la Cour Suprême de ce pays sud-américain d'approuver une loi qui réduit les peines de prison de personnes ayant commis des délits de lèse humanité.
La mesure a provoqué une grande réaction sur les réseaux sociaux, surtout de la part des proches des victimes de la répression de la dictature militaire argentine.
Parmi les premières réactions à l'approbation de cette loi figuraient celle d'Estela de Carlotto, présidente des Grand-mères de la Place de Mai qui l'a qualifiée d'atteinte à l'éthique sociale.
Pour leur part, des députés argentins ont indiqué que la sentence de la Cour Suprême est un recul énorme dans la lutte contre le terrorisme d'état et dans la défense des droits des citoyens.