Brasilia, 25 août (RHC)- Le Parti des Travailleurs du Brésil a rejeté l'annonce du gouvernement de mettre à la disposition du secteur privé 57 entreprises publiques dont le second aéroport du pays et la Maison de la Monnaie, entité chargée de l'impression des billets et des passeports.
Cette organisation politique a relevé que le coup d'état parlementaire contre la présidente élue, Dilma Rousseff, a été ordonné par les États-Unis et il a eu pour objectif de vendre et de piller les ressources du pays.
Le nouveau plan du gouvernement brésilien inclut la privatisation et la concession de 14 aéroports, de 15 ports et de 11 centres de lignes de transmission d'électricité ainsi que d'autres importantes entreprises publiques.
Le ministre du secrétariat de la présidence, Wellington Moreira, a avancé comme prétexte de cette vague de privatisations que celle-ci a pour but de collecter près de 14 milliards de dollars et de réduire le gros déficit du budget de l'état.