Buenos Aires, 12 janvier (RHC)- Mariana Dopazo, fille biologique de l'ex-policier argentin Miguel Etchecolatz, a insisté sur le fait qu'il serait juste et réparateur que son père reste jusqu'à la fin de ses jours dans une prison commune.
Dans une lettre qui explique qu'elle a demandé le changement de son nom de famille tâché de sang. La fille de Miguel Etchecolatz a déploré le recul en matière de droits humains que représente l'assignation à résidence accordée à ce dernier à la fin 2017 par le gouvernement de Mauricio Macri.
Cet ex-agent argentin, a été condamné pour différents crimes de lèse humanité commis sous la dernière dictature militaire dans les centres de détention clandestins connus comme « Puente 12 », « La Matanza » et au Commissariat de Monte Grande » quand il était directeur d'Investigations de la police de Buenos Aires.
« Personne ne peut me vendre ni le discours de réconciliation ni le conte du petit vieux malade qui mérite de rentrer chez lui » a ajouté María Dopazo après avoir rappelé qu'il existe des centaines d'auteurs de génocide assignés à résidence mais que le cas de son père représente ce qu'il y a eu de pire à l'époque de la dictature militaire.