Brasilia, 25 mar (PL)- L'ex-président du Brésil, Luiz Inacio Da Silva, Lula, a souligné aujourd'hui qu'il se sent très motivé pour participer aux élections d'octobre prochain.
Il a relevé : « je vais retourner à la présidence pour remettre le pays sur la bonne voie.
Lula a fait ces déclarations au cours d'une rencontre avec des membres de la coopérative de production de lait et ses dérivés « Cooperoeste, située dans la région de San Miguel del Oeste, dans l'état de Santa Catarina.
« Beaucoup de choses vont changer dans ce pays » a promis le fondateur du Parti des Travailleurs qui a lancé de dures critiques contre la bureaucratie qui entrave, bien des fois, la matérialisation de projets gouvernementaux.
Lula a également signalé qu'à partir de maintenant il entend réaliser une campagne différenciée afin d'orienter le vote car il faudra aussi rénover le congrès
« Celui qui sera à nos côtés, a-t-il indiqué, doit faire preuve d'engagement ».
Il a également souligné que s'il remporte la victoire aux urnes, la réforme agraire devra être construite et qu'il faudra aussi procéder à une réforme fiscale pour exempter du paiement d'impôts sur les revenus, ceux qui touchent jusqu'à 5 salaires minimums et faire payer à ceux qui gagnent le plus.
Selon ce qu'a dénoncé à travers les réseaux sociaux le député fédéral Paulo Pimenta, du Parti des Travailleurs, des groupes fascistes ont de nouveau attaqué la caravane de Lula à son arrivée à la région de San Miguel del Oeste.
Paulo Pimenta a critiqué d'autre part, l'attitude passive de la police qui s'est bornée à regarder ce qui se passait et à rire.
« Cela aurait pu déboucher sur une tragédie. Des pierres, des œufs, des bâtons, a-t-il signalé, avant de qualifier de criminel tout ce qui concerne les agressions contre les participants à la quatrième étape du projet « Lula à travers le Brésil » qui parcourt, depuis le 19 mars dernier trois états du Sud du Brésil.
Les attaques contre le Caravane de Lula ont commencé dans l'état de Rio Grande do Sul, le premier qu'il a visité et elles ont été dénoncées par le groupe du Parti du Travail à la Chambre des Députés qui les a considérées comme des actes fascistes de la droite foncière de cet état. .
La violence a atteint son paroxysme à Passo Fundo où l'avenue d'accès à la ville a été bloquée et des bus de passagers ont été attaqués avec des pierres par des groupes fascistes.