Brasilia, 9 avril (RHC)- L'ex-présidente brésilienne, Dilma Rousseff, a signalé qu'elle dénoncera devant des universités et des institutions académiques d'Espagne et des États-Unis la persécution qui existe dans son pays contre l'ex-président Luiz Inacio Da Silva, Lula.
Lula a été condamné à 12 ans de prison pour les délits présumées de corruption passive et blanchiment d'argent.
Dans un communiqué, Dilma Rousseff a assuré que Lula est devenu un prisonnier politique victime d'une persécution implacable de la part de ses adversaires qui utilisent leurs ressources pour disqualifier son rôle dans l'histoire aux yeux du peuple brésilien.
Dilma Rousseff a indiqué que la prison pour Lula représente une étape du coup d'état commencé en 2016 après le procès politique approuvé par le Congrès brésilien contre elle bien qu'elle n'ait commis aucun crime.
« Les médias brésiliens putschistes tentent, de façon honteuse, de refuser à Lula le statut de prisonnier politique et de nier l'existence du coup d'état parlementaire de 2016 » a assuré l'ex-présidente constitutionnelle du Brésil.
L'avocat de Lula, Cristiano Zanin s'est réuni hier avec Lula à Curitiba et il a réaffirmé son espoir de faire faire marche arrière au mandat d'arrêt.