Managua, 3 août (RHC)- Le pouvoir judiciaire du Nicaragua a dénoncé le fait que les violences déclenchées par la droite dans ce pays ont causé à ses institutions des pertes dépassant 60 mille dollars. Ces calculs se joignent aux graves dégâts économiques causés, au total, à ce pays centraméricain par la droite ces trois derniers mois.
Roberto Larios, porte-parole de la Cour Suprême de Justice, a précisé que parmi les principales affectations dans plusieurs districts figurent des attaques , des pillages, le vol de véhicules, la destruction d'infrastructures et de documents ainsi que la privation de l'accès aux services à cause des blocages des voies.
Dans la cadre de la crise sociale et politique qu'a vécue le Nicaragua, cette source a cité aussi l'incendie, à Masaya, du siège des Tribunaux de Famille et de la délégation administrative, entre autres.
Hier, le Parquet du Nicaragua a ordonné la prison préventive pour 11 citoyens accusés de délits de terrorisme dans le cadre de l'ouverture de plusieurs procédures concernant les crimes et les actes de vandalisme perpétrés depuis le début de la crise politique et sociale le 18 avril dernier.
Une grande partie de la population exige que les terroristes putschistes paient pour leurs délits. Dans ce contexte, la Police Nationale a arrêté des centaines de personnes impliquées dans des assassinats, des incendies, des tortures, des viols et des enlèvements, afin de rétablir l'ordre et la sécurité.