Brasilia, 3 septembre (RHC)- Des gouvernements, des leaders et des organisations politiques de plusieurs pays ont exprimé leur appui à l'ex-président brésilien Luiz Inacio Da Silva, Lula, suite à la décision du Tribunal Suprême Électoral d'opposer son veto à sa candidature à la présidence.
Pour sa part, le ministère cubain des Affaires étrangères a condamné cette décision annoncée par le tribunal qui s'est prononcé contre la participation de Lula aux élections présidentielles d'octobre prochain.
Dans une déclaration, le ministère cubain des Affaires étrangères a signalé que par cette décision, l'on empêche le peuple brésilien de voter pour le candidat le plus populaire à la présidence. Il a réaffirmé la solidarité de notre pays avec le leader brésilien qui purge injustement 12 ans et 1 mois de prison pour les délits présumés de corruption passive et blanchiment d'argent.
De son côté, le président de la Bolivie, Evo Morales, a qualifié la mesure du Tribunal Suprême Électoral d'atteinte à la démocratie et à la volonté du peuple du géant sud-américain.
Evo Morales a fixé sa position en faveur de Lula sur sur le réseau social twitter sur lequel le chef d'état vénézuélien, Nicolás Maduro a considéré que l'inéligibilité de Lula est un abus.
Pour sa part, l'ex-présidente de l'Argentine, Cristina Fernández a exprimé son appui à Lula, que tous les sondages donnaient gagnant face à ses éventuels adversaires.
Cristina Fernández a accusé les médias de démanteler l'état de droit en coordination avec le Pouvoir Judiciaire, un scénario similaire auquel la sénatrice fait face dans son pays.