Buenos Aires, 25 septembre (RHC)- Buenos Aires, la capitale de l'Argentine, est paralysée par la grève générale des trois centrales syndicales du pays en signe de réponse aux politiques de rajustement du gouvernement, contre les licenciements et contre l'accord passé avec le Fonds Monétaire International.
Un silence sépulcral règne dans de nombreux lieux de travail car la Confédération Générale du Travail s'est jointe au mouvement.
Bien que cette dernière organisation n'ait pas convoqué de mobilisation, l'effervescence sociale est perceptible et beaucoup de syndicats ont adhéré à la protestation au milieu d'une situation difficile à cause de l'urgence économique qui frappe de plein fouet les couches les plus dépossédées de la population.
Il s'agit de la quatrième grève générale à laquelle fait face le gouvernement du président Mauricio Macri et la seconde de cette année convoquée par la Centrale Générale du Travail, après une autre similaire le 25 juin dernier.