Caracas, 20 mars (RHC)- Le gouvernement vénézuélien a accusé les présidents des États-Unis, Donald Trump et du Brésil, Jair Bolsonaro, de faire l'apologie de la guerre suite à des déclarations dans lesquelles ils se sont dits partisans de renforcer les pressions pour chasser du pouvoir le président légitime du Venezuela Nicolás Maduro.
Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères de ce pays qualifie de grotesque le fait que les deux gouvernants, ayant de grandes responsabilités internationales, se prononcent pour l'option militaire ce qui est une violation flagrante de la Charte des Nations Unies.
Au terme d'un entretien hier à Washington avec le gouvernant brésilien, Donald Trump a réitéré que toutes les options sont sur la table pour renverser Nicolás Maduro.
Les nouvelles menaces contre le président légitime du Venezuela coïncident avec les nouvelles sanctions du Département du Trésor des États-Unis contre l'entreprise publique des mines Minerven de ce pays sud-américain pour de présumées opérations illicites avec de l'or.
D'autres informations en provenance de Caracas indiquent que l'Assemblée Nationale Constituante du Venezuela accordera la semaine prochaine la catégorie de loi constitutionnelle au Plan de la Patrie 2019-2020 à l'élaboration duquel ont participé plus de 3 millions de citoyens au cours d'assemblées populaires qui ont eu lieu dans tout le pays afin de tracer les grandes lignes d'actions pour la gestion gouvernementale durant les 6 prochaines années.
Au cours de la séance d'hier de l'Assemblée Nationale Constituante, son président, Diosdado Cabello a relevé que dans les prochains jours l'on fera connaître la date et l'endroit de la tenue de la rencontre spéciale pour approuver cet important instrument légal en compagnie du peuple vénézuélien.