Quito, 16 avril (RHC)- Le Mouvement Engagement Social pour la Révolution Citoyenne, de l'Équateur, a dénoncé le fait que le gouvernement de ce pays avance l'argument d'un présumé délit contre la sécurité de l'état afin de poursuivre les dirigeants de cette formation politique.
Dans un communiqué officiel, cette organisation a précisé que le gouvernement du président Lenin Moreno a l'intention de faire taire les Équatoriens et de les priver du droit à la protestation, à la liberté d'expression et de pensée.
Le communiqué ajoute que les attaques visent notamment Ricardo Patiño, ex-ministre de la défense et Virgilio Hernández, ex-membre de l'Assemblée Constituante et de l'Assemblée Nationale, contre lesquels des mandats d'arrêt auraient été délivrés pour avoir organisé et convoqué une marche nationale ce mardi.
Selon le document, la manifestation qui aura lieu en défense des droits humains est une demande des citoyens ainsi qu'un mécanisme garantit par la Constitution.