Nations Unies, 7 mai (RHC)- Le rapporteur spécial de l'ONU sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales dans le domaine des droits de l'Homme, Idriss Jazairy, a critiqué les récentes mesures unilatérales imposées par les États-Unis à Cuba, au Venezuela et à l'Iran.
Idriss Jazairy a souligné qu'en activant contre Cuba le chapitre 3 de la Loi Helms-Burton, les États-Unis ont ignoré les protestations d'une grande partie de la communauté internationale, spécialement de l'Union Européenne, du Canada et de l'Espagne.
Pour le rappel, en vertu du chapitre 3 de cette loi anti-cubaine, qui renforce et internationalise encore plus le blocus nord-américain contre Cuba, les ressortissants étasuniens et les Cubains naturalisés étasuniens dont les propriétés ont été nationalisées après le triomphe de la Révolution le 1er janvier 1959, peuvent poursuivre, devant des tribunaux des États-Unis, des entreprises étrangères qui utilisent actuellement ces propriétés.
Le rapporteur spécial de l'ONU sur les effets négatifs des mesures coercitives unilatérales dans le domaine des droits de l'Homme a précisé que les restrictions économiques à des fins politiques violent les droits humains et les normes qui régissent les relations internationales car ces restrictions peuvent provoquer des catastrophes humanitaires de grandes proportions.
Idriss Jazairy a condamné les sanctions imposées par les États-Unis dans le secteur pétrolier contre l'Iran et contre le Venezuela. Il a demandé le soutien de la communauté internationale pour parvenir à un dialogue constructif afin de résoudre pacifiquement ce conflit.