Tegucigalpa, 3 juin (RHC)- Les dirigeants de la grève des médecins et des enseignants du secteur public du Honduras ont assuré que la grève qu'ils font se poursuivra tant que le gouvernement n'aura pas abrogé les lois considérées comme le prélude de la privatisation des services de santé et d'éducation.
La présidente de l'Ordre des Médecins, Suyapa Figuera, a signalé qu'ils ont bien mis au clair leur position qui reste ferme : s'il n'y a pas d'abrogation il n'y a pas de dialogue.
La grève, qui dure depuis quatre jours déjà, est suivie dans les principales villes par des mobilisations auxquelles prennent part des lycéens, des étudiants et des activistes de partis de l'opposition y compris l'ex-candidat du Parti Libéral Démocrate à la présidence, Luis Zelaya.
Les médecins et les enseignants ont appelé la population à se joindre aujourd'hui aux manifestations dans tout le pays. Le Syndicat des Travailleurs de l'Institut Hondurègne de Sécurité Sociale ont d'ores et déjà confirmé leur participation.