Brasilia, 26 juin (RHC)- Après le vote judiciaire d'hier, qui maintiendra pour le moment en prison l'ex-président du Brésil Luiz Inacio Da Silva, Lula, le Parti des Travailleurs a assuré que la lutte ne prendra fin que lorsque Lula sera libre et sa condamnation annulée.
C'est la réponse de cette organisation de gauche après avoir connu le vote du Tribunal Suprême Fédéral qui a décidé, 3 voix contre 2, de rejeter le second recours en habeas corpus présenté par la défense de l'ex-dirigeant ouvrier et qui aurait pu mettre fin à son emprisonnement politique.
La présidente du Parti des Travailleurs, Gleisi Hoffman, et le leader de ce parti à la Chambre des Députés, Paulo Pimenta, ont mis bien au clair que la mobilisation pour la liberté de Lula restera la priorité des priorités pour les adhérents de l'organisation, l'une des plus importantes du Brésil.
Dans une note publiée sur le site de ce parti, ces deux politiques s'accordent à signaler que le vote hier de l'organe de justice est en soi une victoire car il a amené ses membres à débattre de l'impartialité de l'ex-juge Sergio Moro, l'actuel ministre de la justice et de la sécurité publique du président Jair Bolsonaro.